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Du nouveau chez Florès

Les bouquets qu’offre Florès ont un look différent de ceux des fleuristes conventionnels. Photo: Métro Julie Rose Vézina

La productrice de fleurs coupées de Saint-Ferréol-les-Neiges, Mélanie Ruelland, ne manque pas d’idées pour alimenter sa passion. Cet hiver, c’est le forçage de tulipes qui occupera son temps.

Mélanie Ruelland a un baccalauréat en agronomie, spécialisé en horticulture et phytologie (science des plantes). Après l’université, elle a fait un cours en gestion des gazons, un sujet qui l’a beaucoup intéressée. En 2001, elle a emménagé au Mont Sainte-Anne afin de travailler au club de golf Le Grand Vallon. En tant qu’adjointe du surintendant, elle s’occupe donc de la gestion du parcours, du gazon et de l’équipe d’entretien du terrain.

Avec la pandémie, elle ne savait plus si son travail au Golf reprendrait et comme elle avait toujours eu le projet d’un jour travailler avec les fleurs, elle a décidé de se lancer. «Je faisais déjà des bouquets de fleurs des champs, alors je me suis dit que comme j’étais en pause obligée et que j’avais l’espace, c’était le moment de me lancer!»

Cette passion est devenue un second travail pour elle. Mélanie produit des fleurs à partir de semences plantées tôt au printemps dans sa serre pour ensuite les transférer au jardin. «Je suis un modèle d’agronomie ou l’on cultive très très serré pour maximiser l’espace de plantation. On appelle ça de l’agriculture intensive. Ça diminue l’implantation des mauvaises herbes et ça fait monter les tiges, ce qui les rend plus longues et plus solides. Ce qui est en même temps parfait pour faire de beaux bouquets», explique-t-elle.

Annuelles, bulbes et tubercules

Au printemps, quand elle a un peu moins de fleurs, elle parcourt les champs un peu partout sur la Côte pour y cueillir des fleurs sauvages. «Mes bouquets ne ressemblent donc pas à des bouquets de fleuristes parce qu’ils sont naturalisés avec des fleurs sauvages et des fleurs que je cultive. C’est ce qui fait ma différence.»

Elle privilégie les annuelles et les bulbes et les tubercules tels que tulipes, jonquilles et anémones. «Donc 90% de la plantation est à recommencer chaque année. J’ai aussi des pivoines, ce qui me donne des fleurs tôt.»

Actuellement ses bouquets sont distribués en vente libre au Kiosque de la ferme Simard, au Café Apollo, chez Gramme vrac et local, et un dimanche sur deux au Marché de Saint-Ferréol, des partenariats qu’elle apprécie énormément et auxquels elle donne le crédit de son succès.

«J’ai aussi des abonnés, ce qui m’aide à débuter mon année. Mes abonnés ont la priorité sur les nouvelles fleurs disponibles. Le reste part en vente libre. Mon offre évolue au fil de la saison selon les fleurs que j’ai à disposition. À partir du gel, je fais des bouquets de fleurs séchées et des couronnes. Cette année, je vais encore faire des bouquets et des couronnes de Noël.»

Mélanie mijote présentement un nouveau projet. «J’ai suivi une formation sur la production de tulipes en hiver pour avoir des fleurs fin janvier début février. Je vais planter mes bulbes dans des caisses de plastiques que je vais entreposer à 4 degrés. Le processus de forçage va commencer et lorsque les tiges vont commencer à pousser c’est là que je vais les amener à la serre pour leur donner un petit peu plus de chaleur et de soleil. Normalement je devrais en avoir pour la Saint-Valentin. On verra si ça fonctionne!»

Pour commander on peut la contacter par sa page Facebook, son site Internet ou par courriel au melruelland@icloud.com.

www.facebook.com/Floresproductiondefleurcoupees

https://floresfc.com

L’entraide sur la Côte-de-Beaupré envers les commerçants locaux est incroyable.

Mélanie Ruelland

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