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Trucs et astuces pour un barbecue écolo 

Pour être écolo sur le barbecue – pas de surprise – on privilégie la cuisine végétarienne. Photo: iStock

La saison du barbecue est bien entamée et pour joindre l’utile à l’agréable, Métro vous propose quelques trucs pour organiser un barbecue écolo. Autrement dit: comment combattre les changements climatiques une brochette à la fois! 

Qu’est-ce qu’on mange? C’est bien là toute la question. Et pour être écolo sur le barbecue – pas de surprise – on privilégie la cuisine végétarienne, voire végétalienne, plutôt que la viande, qui a un impact non négligeable sur l’environnement.  

De plus en plus de chefs, comme par exemple Jean-Philippe Cyr, proposent d’ailleurs des recettes véganes pour le barbecue dont vous pouvez vous inspirer. 

«Mais si on tient à la viande, mieux vaut l’acheter dans notre boucherie de quartier en amenant notre plat plutôt que de l’acheter en épicerie où elle est suremballée», indique Marie-Sophie Berruex, experte en mode de vie minimaliste.  

En plus, qui dit achat local dit aussi moins de transport et donc moins de CO2 rejeté dans l’atmosphère. Un bon réflexe qui vaut autant pour la viande que pour les fruits, les légumes et les condiments. Pour ces derniers, on ne manque pas d’options locales: les marques Canada Sauce, Maison Orphée, La Morin ou encore Mag proposent toutes des condiments pour le barbecue.  

Penser anti-gaspi 

Un des avantages du barbecue est qu’il permet de réduire le gaspillage alimentaire. Un fléau qui représente au Canada l’équivalent de 9,8 millions de tonnes d’émissions de CO2, soit 2,1 millions d’automobiles sur la route. 

Avant d’aller à l’épicerie, pensez donc à vérifier ce que vous avez déjà à la maison. Le barbecue est parfait pour passer les petites quantités de viande ou de poisson qui traînent au congélo. Il permet aussi de donner une nouvelle vie aux légumes flétris (poivrons, courgettes, asperges, brocolis, choux-fleurs, oignons) et même aux fruits (ananas, fruits à noyau).  

Une fois le repas terminé, il est utile de prévoir des petits plats pour les restants ou, mieux, de demander aux invités d’apporter leurs plats pour répartir le butin! Les restes de barbecue sont parfaits pour des sandwichs et des salades pour les lunchs de semaine. 

Trouver le bon… et le garder 

Côté équipement, y a-t-il des appareils plus verts que d’autres? Oui, à en croire Recyc-Québec! La société d’État recommande d’opter pour un barbecue au gaz naturel ou au propane, car la période de préchauffage est plus courte et consomme donc moins d’énergie. En plus, le propane émet jusqu’à deux fois moins de CO2 que le charbon. 

Mais il ne suffit pas d’avoir le bon barbecue, encore faut-il bien l’entretenir! Eh oui, s’assurer de maximiser la durée de vie de nos appareils est essentiel si l’on veut réduire notre impact sur l’environnement, souligne Cindy Trottier, experte en zéro déchet et consommation responsable. 

«N’importe quel barbecue, si on n’en fait pas un bon entretien, verra sa durée de vie réduite. Quand on achète, il faut lire le mode d’emploi pour apprendre à bien s’en occuper, conseille-t-elle. Des gestes simples peuvent nous éviter de gros problèmes.»  

Et si une pièce se brise, on peut souvent la racheter, «pas besoin de remplacer tout l’appareil». 

Bye l’aluminium 

Pour finir, on opte évidemment pour de la vaisselle et des ustensiles réutilisables. Mais, parmi les déchets générés par le barbecue, le papier d’aluminium est probablement en tête.  

Heureusement, des options écolos, parfaites pour un barbecue, existent pour le remplacer. L’entreprise canadienne Cookina produit des feuilles de cuisson et tapis de barbecue antiadhésifs et réutilisables. Elle fait même des pochettes qui servent de papillotes.  

«Ce produit permet aussi d’éviter que le gras se ramasse partout et crée des dommages au barbecue», indique Cindy Trottier.  

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