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L’enseignement une question de communication

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Photo: Infographie Métro Média

J’ai toujours été perplexe devant l’approche pédagogique d’un enseignant qui débutait son contenu de cours dès le son de la cloche comme si ce signal avait un effet magique sur les élèves qui mettaient leur cerveau illico en position «on».

Or, la réalité est toute autre. Ou les élèves arrivent les idées ailleurs pour leur premier cours de la journée, ou ils ont pu décompresser entre deux cours en échangeant avec des amis, ou ils reviennent de leur période de dîner, ou ils débutent leur dernier cours de la journée plus fatigués et moins concentrés.

Après quelques mois d’essais plus ou moins efficaces lors de ma première année d’enseignement, et nonobstant le fait que certains enseignants alléguaient que je perdais un temps «précieux», j’ai vite compris qu’il était utopique de débuter le cours dès le son de la cloche.  Aussi ai-pris vite l’habitude de créer le lien avec le groupe d’élèves assis devant moi, un lien qui jouait le rôle de canal de communication entre eux et moi.

Alors, lorsque que je ressentais que j’avais capté leur attention, et seulement à ce moment-là,  je pouvais commencer mon cours dans un climat plus propice à jouer mon rôle premier d’enseignant, à savoir communiquer des connaissances à des apprenants.

Henri Marineau, enseignant de français au secondaire à la retraite de Québec

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