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Medicago: Les oppositions craignent «une perte d’influence» de la Ville

Photo: Gracieuseté/Medicago

Les deux principaux groupes d’opposition à l’hôtel de ville de Québec craignent que la fermeture de Medicago démontre un signe de perte d’influence de la Ville de Québec aux yeux du gouvernement. Alors que le le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, était au courant que groupe Mitsubishi Chemical Group ne souhaitait plus rester actionnaire de l’entreprise depuis le mois de décembre, le maire Bruno Marchand n’en savait rien.

Autant Québec d’abord que l’Équipe priorité Québec se sont insurgé que le maire ne monte pas dans les rideaux en constatant que ces informations ne lui aient pas été transmises par le gouvernement provincial. Selon eux, ce dernier devrait être un acteur actif et «revendicateur» afin de trouver un repreneur pour l’entreprise qui employait plus de 350 travailleurs dans la Capitale-Nationale.

«Je crains une perte d’influence de Québec et j’ai de la misère à imager un scénario où on aurait tenu Régis Labeaume dans le noir. Je suis très triste de constater à l’usage que le gouvernement du Québec traite notre maire comme un poids plume. On doit tous travailler en partenariat pour le succès de notre ville», a notamment mentionné le chef de l’opposition officielle Claude Villeneuve.

De son côté, le conseiller de l’Équipe priorité Québec, Stevens Mélançon a accusé Bruno Marchand «de ne pas comprendre son rôle de maire». «C’est majeur Medicago et le maire dit que ce n’est pas à lui de s’occuper de ça. Je ne connais aucun maire de la Ville de Québec qui aurait accepté ça!», a-t-il déploré.

Quant au maire lui-même, il estime qu’il n’était «pas nécessaire» que le ministre Fitzgibbon l’informe de ses discussions avec l’actionnaire de Medicago. «Je comprends qu’aux yeux de M. Villeneuve, c’est dommage que je n’aille pas régler la guerre en Ukraine. C’est aussi dommage que je n’aille pas réglé la question du but d’Alain Côté. Que le ballon d’espionnage chinois, le maire de Québec n’ait rien fait pour ça, je comprends que c’est un scandale. Dans le cas de Medicago, il y a trois paliers de gouvernement qui y travaillent […] et on est tous ensemble à trouver un repreneur. On se donne un mois pour le faire et si jamais ce n’est pas le cas, on va trouver des alternatives. Tout va bien, on fait le travail qu’il faut», a-t-il répliqué.

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