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Les Langlois, unis par la famille… et le tennis

TENNIS. Dans l’univers du Club de tennis de l’Université Laval (CTUL), le clan Langlois n’a pas besoin de présentations. Le paternel, Pierre, préside le conseil d’administration, tandis que trois de ses quatre enfants sont actifs à titre d’étudiants-athlètes, soit Philippe, Catherine et Charles.

Le terrain de tennis, un lieu largement fréquenté par le clan Langlois. (Photo TC Media – Charles Lalande)

Âgé de 53 ans, Pierre se remémore sa vingtaine, où il aspirait à percer l’alignement du Rouge et Or de l’Université Laval. Malheureusement, à son entrée aux études supérieures, en 1982, le club a cessé ses activités.

Cette déception ne l’a cependant pas éloigné des terrains. Dans les années suivantes il continue de s’entraîner, de participer à des tournois et même à donner des cours. Il se hisse parmi les meilleurs joueurs de la région ainsi que dans le Top 50 à l’échelle nationale.

«À l’âge de 35 ans, Louis Lamontagne et moi avons remporté un tournoi en double contre deux jeunes qui sortaient des universités américaines», se rappelle-t-il avec fierté.

«Cette histoire-là, nous l’avons entendue tellement souvent!», a lancé son fils Charles en riant, recevant l’approbation de Philippe et Catherine.

Une passion transmise

Le tennis, c’est imprégné dans le sang de Pierre Langlois. Ses enfants ont tous appris les rudiments du sport dès l’âge de 5 ans. Un coup de foudre immédiat pour eux aussi.

Anciennement connu sous le nom de l’Équipe universitaire de la Capitale, le CTUL a vu le jour en 2015, année où l’équipe masculine a tout raflé, que ce soit au championnat provincial ou canadien. L’aîné, Philippe, 22 ans, faisait partie de cette édition championne.

Pour l’instant, le club ne porte pas encore le nom du Rouge et Or. Pour ce faire, il faut démontrer son excellence, de la rigueur, un budget intéressant, etc. Pierre met beaucoup d’énergie pour acquérir cette reconnaissance. D’ici là, les étudiants-athlètes profitent des installations et des physiothérapeutes comme tous les autres.

Catherine, 21 ans, a rejoint son frangin l’année suivante, tandis que Charles, 19 ans, un géant de 6’4, vient tout juste de faire son entrée dans l’alignement. Le jeunot, Marc-André, 17 ans, débute ses études collégiales et aspire à suivre les pas de ses frères et de sa sœur.

«Il y a une petite compétition saine entre Philippe et moi, a avoué Charles. Je suis une recrue, je dois me prouver et forcer les vétérans à se dépasser.»

Catherine admet pour sa part que le clan Langlois doit constamment mettre les bouchées doubles sur le terrain : «Notre père est le président du C.A. D’une certaine façon, ça nous force à nous dépasser davantage. Nous ne voulons pas que notre nom se retrouve sur l’alignement grâce à lui.»

Que ce soit à l’école, à la maison ou au tennis, cette famille tissée serrée est – presque – constamment réunie. «Des fois, Catherine trouve que ça fait beaucoup (rires). L’avantage, c’est qu’on s’entend super bien», a soutenu Philippe.

«Et la mère [France, de son prénom] dans tout ça? Est-elle passionnée de tennis?», demande l’auteur de ces lignes. Une question qui fait rire l’auditoire.

«Pas du tout. Elle se décrit comme une veuve du tennis. Elle s’entraîne quotidiennement, mais elle pratique des sports différents», a dit Catherine, précisant que France a le rôle de supporteur numéro un du clan.

Des expériences inoubliables

Au fil des années, le paternel a développé un réseau de contacts intéressant, permettant à ses enfants de vivre des expériences hors du commun : jouer sur la prestigieuse surface gazonnée de Wimbledon et frapper des balles avec Mats Wilander, ancien numéro un mondial, gagnant de sept tournois du Grand Chelem.

«Ce n’est pas compliqué, nos vacances égalent tennis», a précisé Charles, avant que son père raconte les périples à Indian Wells, en Californie, ainsi qu’aux Internationaux de tennis de Roland-Garros.

Pour Catherine, son sport favori est un véritable passeport. Aux quatre coins du globe, sa raquette lui a permis de développer de nouvelles amitiés instantanément, notamment lors de son séjour en Espagne, où elle s’est entraînée au même club que le frère de Novak Djokovic, meilleur tennisman de la planète.

Québec Hebdo

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