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La première édition du Tournoi international de basketball de la Vieille Capitale bat son plein

Photo: Benjamin Aubert/Métro

La toute première édition du Tournoi international de basketball de la Vieille Capitale bat son plein jusqu’à dimanche au PEPS de l’Université Laval. Destiné aux athlètes de 12 à 15 ans, l’événement regroupe cette année un total de 21 équipes et plus de 200 athlètes.

Ce tournoi est d’abord l’idée de Joel Fouego et sa conjointe Myriam Fillion. Impliqué dans le monde du basketball, le couple souhaitait créer un événement «différent de ce qu’ils connaissent dans le circuit régulier». C’est pourquoi ils ont loué les plateaux sportifs du PEPS de l’Université Laval qui offrent des installations «plus professionnelles». La plupart des parties ont donc lieu sur le terrain du grand gymnase qui peut accueillir jusqu’à 3000 spectateurs.

Pour cette première édition, l’organisation a su convaincre des équipes de trois provinces de participer à l’événement. Ainsi, des représentants de la Nouvelle-Écosse, de l’Ontario et du Québec se disputeront le titre de champions du tournoi dans trois catégories différentes, deux chez les garçons et une chez les filles. Selon Mme Fillion, ce n’est toutefois que le début. «On veut que ça devienne un événement attendu par les jeunes. Le basket, c’est un sport qui est pratiqué partout sur la planète et qui est en expansion. On aimerait avoir des équipes d’ailleurs, dont de l’Afrique. L’esprit du tournoi, oui, c’est de jouer sur le grand terrain, mais c’est aussi de rencontrer d’autres jeunes qui ont une autre culture et qui parlent une autre langue», dit-elle.

Présence d’une joueuse de l’équipe canadienne

Jeudi soir, le tournoi a été officiellement lancé lors d’une cérémonie qui s’est tenue avant un match de la catégorie féminine. Pour l’occasion, l’organisation du tournoi a reçu la basketteuse de 27 ans de l’équipe canadienne, Emily Potter. Native de Winnipeg, elle en était à sa première présence au Québec quelques semaines après avoir remporté le bronze lors du championnat de l’AmeriCup. C’est d’ailleurs cette médaille qui a convaincu les organisateurs du tournoi de la contacter pour l’inviter. «Quand l’équipe canadienne a remporté la médaille de bronze à l’AmeriCup au début du mois de juillet, nous l’avons contacté et elle a accepté avec plaisir de venir nous rencontrer. Pour elle, c’est important de venir voir les jeunes. On remercie la Fondation Maurice-Tanguay qui a accepté de couvrir ses frais de voyages. Elle est super généreuse et gentille. C’est inspirant», mentionne Mme Fillion.

La principale intéressée confirme. «Ça me ramène à quand j’ai commencé à jouer au basketball. J’avais 12 ans. C’est incroyable d’avoir organisé ce tournoi qui donne encore plus d’opportunité aux jeunes de jouer. Jouer au basketball en été et voyager pour le faire, ça fait partie de mes meilleurs souvenirs avec mes coéquipières. Je suis vraiment contente d’être ici», soutient la joueuse qui vient aussi de terminer sa 5e année dans les rangs professionnels à l’étranger en remportant la Greek Cup en Grèce.

Après la cérémonie d’ouverture, Emily Potter est aussi allée à la rencontre des spectateurs lors d’une séance d’autographes et de photos. Ayant amené sa médaille à Québec, ce fut une occasion pour plusieurs d’admirer le précieux objet, mais aussi de discuter avec l’athlète qui était bien ouverte à offrir des conseils si certains lui en demandaient. Questionnée par Métro, elle notait cependant que la simple présence des jeunes joueurs au tournoi était «une bonne chose». «Simplement profiter du sport quand on est jeune, je pense que c’est la chose la plus importante. Il y aura toujours du temps pour être sérieux et stresser plus tard. Avoir du plaisir, c’est la première chose à faire. Tout au long de ma carrière, j’essaie de revenir à ça constamment», laisse-t-elle entendre.

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