Karaté: Mélissa Baillargeon au sommet de son art
ARTS MARTIAUX. «Les gars commencent à être nerveux!», lance l’instructeur Michel Drouin. La jeune karatéka de Studios Unis de Duberger, Mélissa Baillargeon, s’est rapidement hissée en tête des circuits compétitifs.
«Ce qui la démarque, c’est sa force de frappe», assure Michel Drouin, propriétaire de Studios Unis de Duberger. «Elle en a cassé des bâtons!», abonde sa mère Marielle Bédard.
Mélissa Baillargeon est la karatéka qui a accumulé le plus de points dans le circuit compétitif Naska chez les 16-17 ans, cette année, commente Michel Drouin, qui insiste que sa protégée y évolue depuis à peine un an. «Elle est arrivée là-dedans tête première!»
Mélissa Baillargeon est visiblement fière d’être récemment montée sur le «stage», le tapis où se rencontrent les ultimes champions d’une journée de compétition. Au Minnesota, dans le circuit Naska, elle est arrivée 2e sur 4 au kata armé et 3e au kata à mains nues. Elle a également raflé les honneurs du Ottawa Open, avec pas moins de sept premières places.
Une affaire de famille
La jeune karatéka raconte s’investir corps et âme dans son sport depuis qu’elle a 11 ans. «Il n’y a pas une journée que je n’en fais pas», commente la jeune fille, qui s’entraîne environ 14 heures par semaine.
Derrière elle, ses entraîneurs, mais aussi son père et son frère, tous deux ceinture noire. Et maman, elle ? «Ceinture noire, elle aussi… en maman!», blague Michel Drouin, déclenchant le rire sincère de la principale intéressée.
Au cours des prochaines semaines, les compétitions s’enchaîneront pour la Mélissa Baillargeon qui participera bientôt à la dernière des 13 rencontres du circuit Naska, en novembre. Son objectif ? «Battre les gars!», lance-t-elle, le sourire aux lèvres. D’ici la fin du mois de novembre, elle participera également au Championnat du monde du circuit WKC.
Québec Hebdo