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Une murale pour refléter la diversité à Fierbourg

Photo: Gracieuseté

Après une première murale qui représentait les mains des étudiants immigrants du Centre de formation professionnelle Fierboug, l’enseignant et artiste Jean-François Gosselin récidive avec une deuxième murale qui reflète la diversité des étudiants immigrants en montrant leurs visages. L’œuvre a été réalisée en collaboration avec les élèves du programme Soutien à la personne en milieu de vie pour les immigrants.

«On souhaitait poursuivre sur cette idée de diversité avec cette 2e murale, par les visages, les yeux, alors qu’on était en pleine crise Covid», explique l’artiste et enseignant à Fierbourg qui a aussi voulu montrer les 64 variations de la couleur de la peau. «On a tous la même couleur, mais pas le même ton», précise-t-il.

Ainsi, les étudiants en immigration, et quelques autres, ont été pris en photo pour figurer sur l’œuvre d’art. Par la suite, Jean-François Gosselin a travaillé la mosaïque sur le panneau. 

Le visage de l’immigration locale

«La main, c’est plus une trace, une présence anonyme, un signe de passage. Dans le cas des visages, on a quelque chose de très représentatif, ce sont nos étudiants qui ont servi de modèles! Mais avec une vue de Québec, jusqu’à l’Île d’Orléans. C’est le régionalisme, le vrai visage de l’immigration locale», explique l’instigateur du projet. 

L’enseignant raconte que certains immigrants ont des histoires abracadabrantes et ont vécu beaucoup d’embûches. «Ils ont quitté une culture et une température différentes. Pour nos étudiants immigrants qui sont latinos et surtout africains, c’est un changement de paradigme complet. On voulait mettre en évidence leurs très beaux visages, leurs regards, leurs sourires».

Le spécialiste de la murale

Jean-François Gosselin est un artiste qui se spécialise en murales. Il en a fait à l’origine avec les aînés avec lesquels il travaille au centre d’hébergement Saint-Jean-Eudes, mais au moins une dizaine d’autres ont fleuri sur les murs de garderies, d’écoles privées et publiques. 

«Il fallait que je trouve une façon de travailler les gens avec des gens qui ont de lourds handicaps. La murale m’a permis d’aller chercher une clientèle différente, avec des gens qui ont moins d’habiletés. On a créé du beau à l’intérieur des corridors», fait-il valoir.

L’artiste de Charlesbourg utilise la mosaïque dans les murales, un médium qu’il trouve particulièrement intéressant. «Chaque petit morceau est important. Pour moi, la mosaïque, c’est le vitrail pour paresseux. Ça permet une certaine versatilité, avec les matériaux modernes, c’est plus facile».

Installée dans un corridor, la murale sera inaugurée à la rentrée à Fierbourg.

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