Rétro 2020 de L’Appel: retour sur les moments marquants de l’année (partie III de IV)
RÉTROSPECTIVE. En ce début d’année, L’Appel vous propose un retour sur les événements locaux qui ont retenu l’attention au cours des 12 derniers mois. Voici les principaux moments marquants de juillet à septembre 2020.
Juillet
- La démolition du Centre communautaire Jean-Marie-Roy est entamée. Cette décision du conseil municipal de Saint-Augustin a suscité plusieurs débats en raison de la valeur patrimoniale du bâtiment. Il s’agit d’un ancien pavillon d’enseignement du campus du Séminaire Saint-Augustin érigé en 1965. Il avait été converti en centre communautaire municipal, incluant un auditorium, des salles, des plateaux sportifs et une bibliothèque. La Ville a acheté les lieux en 2009 et y a injecté près de 20M$ en rénovation. Ne respectant pas plusieurs normes de la Régie du bâtiment, il a été fermé en juin 2018 et une partie de sa toiture s’est effondrée durant l’hiver 2019. Sa destruction fera place à un nouveau centre communautaire multifonctionnel de près de 10M$. Les travaux de démolition du Centre Jean-Marie-Roy s’effectuent avec minutie, en raison de la présence d’amiante. /Photo Métro Média – Archives
- La volonté du gouvernement provincial de créer des maisons des aînés à dimension plus humaine prend forme. La première de quatre constructions du genre axées sur la qualité de vie des occupants à voir le jour dans la Capitale sera implantée à Sainte-Foy. C’est la ministre des Aînés et Proches aidants, Marguerite Blais, qui en a fait l’annonce. Pour l’occasion, elle était en compagnie de Jean-François Morin, président de l’Assemblée de fabrique de la paroisse Notre-Dame-de-Foy. La présence de ce dernier s’explique par le fait que le futur bâtiment sera érigé sur le site de l’église Saint-Louis-de-France, située à l’extrémité sud de la route de l’Église. Jugé excédentaire, l’édifice a été acquis pour la somme de 2,75M$ par le gouvernement. La première maison des aînés dans la Capitale doit prendre place dans l’ancienne église Saint-Louis-de-France. /Photo Métro Média – Archives
- Souhaitant honorer les fondateurs de la première heure, la direction de la Fondation Michel-Sarrazin renomme son centre de jour en y accolant les noms Bonenfant-Dionne. La démarche marque du même coup les 20 ans d’existence du premier service du genre à avoir vu le jour au Canada. Cette décision émane du c.a. de l’organisme d’entraide et de soins palliatifs pour personnes atteintes d’un cancer en phase terminale. Le Centre de jour de la Maison Michel-Sarrazin devient donc le Centre Bonenfant-Dionne. L’organisation veut ainsi souligner la contribution de ses fondateurs, Dr Louis Dionne, Claudette Gagnon-Dionne et feu Dr Jean-Louis Bonenfant. Le centre de jour de l’œuvre Michel-Sarrazin devient le Centre Bonenfant-Dionne, pour honorer ses fondateurs. /Photo gracieuseté
- Il y a des déménagements plus douloureux et d’autres plus joyeux. Celui du Marché public de Sainte-Foy entre dans la seconde catégorie. Les marchands ont pris possession avec enthousiasme de leur nouvelle infrastructure érigée au coût de 5M$, à proximité des anciennes installations de toile. Malgré les contraintes liées à la pandémie et la nécessité d’offrir des services sous chapiteau tout en procédant à l’installation des nouveaux étals, la transition est appréciée. Située face au centre sportif, à l’endroit où tout a débuté en 1976, la nouvelle structure trois saisons se démarque par son architecture moderne, qui amalgame les matériaux nobles et naturels, dont le bois, le métal et le verre. La directrice de la coop du Marché public de Sainte-Foy, Isabelle Brodeur, mise sur l’attrait des produits locaux. /Photo Métro Média – Archives
Août
- Après le palier provincial, c’est au tour du fédéral d’honorer les victimes de la fusillade à la grande mosquée de Sainte-Foy. Cinq d’entre elles recevront une décoration pour souligner leur héroïsme. Au nombre des 123 récipiendaires canadiens désignés cette année, on retrouve d’abord Azzedine Soufiane. Il recevra l’étoile du courage (posthume), pour avoir sacrifié sa vie en tentant de désarmer le tireur lors de l’attaque meurtrière survenue le 29 janvier 2017. Pour leur part, Aymen Derbali, Said Akjour, Mohamed Khabar et Hakim Chambaz seront décorés de la médaille de la bravoure. M. Derbali reste tétraplégique après avoir reçu sept balles en essayant de contrer l’assaillant. En raison de la crise sanitaire, la cérémonie honorifique aura lieu à une date qui reste à déterminer. Lors des commémorations soulignant les trois ans de la fusillade, Aymen Derbali a réitéré ne pas regretter sa tentative d’arrêter le tireur. /Photo Métro Média – Archives
- Principal foyer d’éclosion dans la région, le CHSLD Les Jardins du Haut-Saint-Laurent a remporté sa longue et difficile lutte contre la Covid-19. La nouvelle vivement espérée depuis le début de la propagation du virus le 21 mai a été confirmée le 3 août par le CIUSSS de la Capitale. Afin de ne pas crier victoire prématurément, l’organisme de santé publique a pris le temps nécessaire avant de l’annoncer. Cela fait donc 28 jours qu’il n’y a pas eu de nouveau cas à l’intérieur des murs du CHSLD privé non conventionné de Saint-Augustin. Le milieu de soin a toutefois été durement éprouvé. Durant la cinquantaine de jours où le virus s’est propagé, 109 employés et 90 résidents ont reçu un test positif. On déplore chez ces derniers 41 décès. Le CHSLD privé Les Jardins du Haut-Saint-Laurent a mis 51 jours à enrayer l’éclosion de Covid-19 en ses murs. /Photo gracieuseté
- Le Centre de services scolaires des Découvreurs (CSSD) s’active à mettre en place les consignes émises dans le plan de rentrée provincial. Bien que raffiné et simplifié, celui-ci nécessite une planification optimale pour les établissements primaires et secondaires du territoire. Comme stipulé, les mesures d’hygiène et de distanciation seront généralisées. Le tout combiné au port obligatoire du couvre-visage dans les corridors et les espaces communs. Cela s’applique chez les élèves de 10 ans et plus, soit de la 5e année primaire jusqu’à la formation aux adultes. Un défi logistique se dessine pour l’offre de cours au choix et spécialisés au dernier cycle du secondaire (IV et V). Les classes du CSSD retrouveront une ambiance quasi normale pour la rentrée scolaire en septembre. /Photo Métro Média – Archives
Septembre
- La volonté de bâtir un nouveau pavillon de résidences sur le campus de l’Université Laval était connue. Voilà que le projet inscrit au plan stratégique 2017-22 se concrétise. Il prendra la forme d’un immeuble de 200 logements étudiants, tel qu’inscrit dans le processus d’appel d’offres. L’ajout à la capacité actuelle de 2300 chambres sur le campus était souhaité par l’administration universitaire depuis plusieurs années. Envisagé pour l’automne 2022, le futur immeuble d’habitation s’élèvera sur six étages. On y retrouvera 200 unités réparties en 150 studios et 50 appartements, comprenant des cuisines et des salles de bains privées complètes. En plus de sa vocation résidentielle principale, le bâtiment accueillera au rez-de-chaussée des espaces de vie étudiante. L’immeuble de six étages comportera 200 unités, ainsi qu’un espace dédié à la vie étudiante au rez-de-chaussée. /Esquisse gracieuseté – CCM2 Architectes
- Un pôle d’expertise dans la mise en valeur du patrimoine est mis sur pied par la Commission de la capitale nationale du Québec (CCNQ). Le premier projet de l’Unité mixte de recherche Capitale et patrimoines (UMR-cp) consistera à mener à bien un programme de recherche consacré au site archéologique Cartier-Roberval. Ce mandat sera financé sur cinq ans à hauteur de 2,5M$. D’une importance historique cruciale, l’endroit est le lieu d’implantation de la première colonie française sur le continent. Il est l’œuvre de Jacques Cartier et Jean-François de La Rocque de Roberval, entre 1541 et 1543. Depuis 2018, le promontoire est classé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel. Après l’exploration, le site Cartier-Roberval a été enseveli pour être préservé. Il est prévu d’aménager l’endroit qui surplombe le fleuve pour en permettre l’interprétation. /Photo gracieuseté – CCNQ
- Inévitablement, la pandémie a eu un impact sur le déroulement des travaux au Centre des glaces de Québec. Après l’arrêt du chantier pendant neuf semaines, il a fallu réorganiser le déroulement des choses en tenant compte des consignes sanitaires, notamment pour les tâches et le partage des outils. Résultat: les échéanciers sont affectés, mais pas le cadre financier. Le budget de 69M$ divisé en parts égales entre les trois paliers de gouvernement (municipal, provincial et fédéral) tient toujours la route. Par contre, l’inauguration officielle se fera en février prochain plutôt qu’en novembre comme prévu initialement. Cela ne change rien à la planification, puisqu’il était déjà convenu de commencer les activités sportives en septembre 2021. Le bâtiment comportera une cour intérieure aménagée, en vue d’ajouter de l’ambiance lors de compétitions. /Photo Métro Média – Archives
- Tenue en mode virtuel, la 6e grande finale du programme Catapulte a couronné Fika Productions. L’entreprise émergente de Sainte-Foy a devancé les quatre autres équipes qualifiées pour à cette compétition d’excellence en création de jeux vidéo. Fika Productions s’est démarquée grâce à une présentation «bien structurée et un brin charismatique» de son projet de jeu Ship of Fools. L’équipe gagnante remporte ainsi une bourse d’une valeur totale de 115 000$. Divisé en argent (50 000$) et en soutien (65 000$), cet appui permettra de commercialiser leur proposition. Une partie de l’équipe de Fika Productions, gagnante de Catapulte 2020. /Photo gracieuseté
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