École l’Odyssée à Val-Bélair: Cuistots d’un repas à la Villa de l’Avenir
SCOLAIRE. En plus d’apprendre à cuisiner des repas santé à moindre coût, un groupe d’élèves de 1er et 2e secondaire de l’école l’Odyssée de Val-Bélair participent à un projet de cuisine intergénérationnelle.
Cuisiner est un moment rassembleur et quatre élèves de l’école secondaire ont relevé ce défi récemment à la Villa de l’Avenir. Initié par Jennifer Drolet, animatrice de vie spirituelle et d’engagement communautaire à la Commission scolaire de la Capitale, ce projet offre un apprentissage différent. «Cela demeure une activité parascolaire volontaire qui est réalisée lors d’une journée pédagogique. Les participants se sentent bien, car c’est un peu comme aller chez grand-maman.»
«C’est la 1re fois que j’y participe, j’aime ça, on s’amuse. J’apprécie aussi aider les autres car cela me permet de travailler en équipe.»
-Daphnée Lefebvre
Danna Gabriela Mesa Suarez, Daphnée Lefebvre, Zacharie Brière et Zoé Girard-Gagnon ont profité de l’avant-midi pour préparer le repas du midi. Ils ont été secondés à la cuisine par Jocelyne Morel, Nicole Auger et Sophie Céline Généreux, toutes trois résidentes à la villa. «On cuisine ensemble et parfois on reçoit de bons conseils, comme ne pas mettre trop d’oignon ou du poivre de cayenne, car ce n’est pas tout le monde qui aime ça», raconte en riant Mme Généreux. «Ça nous rajeunit», ajoute du tac au tac Mme Auger.
Zacharie Brière, qui en était à sa deuxième participation à ce projet, avoue qu’il aime cuisiner et que cette activité lui donne l’occasion de le faire. De plus, chaque participant repart avec les recettes et un plat cuisiné le matin par le groupe.
Collaboration
Cette deuxième activité pédago-cuistots, réalisée depuis le début de l’année scolaire, permet d’informer les participants sur comment s’alimenter à faible coût. «Je privilégie toujours un petit groupe, de cinq à huit personnes, car le but n’est pas de donner des cours de cuisine, mais de socialiser. Cela demande aussi beaucoup d’organisation pour les dames. Elles se rencontrent, décident des recettes et elles les font approuver par les jeunes», ajoute Jennifer Drolet.
Lors de la première activité proposée l’automne dernier, six élèves ont répondu à l’invitation.