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Entrepreneure: la liberté dans le sang

PORTRAIT. Mélissa Lapierre a lancé son entreprise Communication futée il y a trois ans avec son conjoint, Nicolas Harton. Lauréate du Prix Femmes d’affaires dans la catégorie Nouvelle entrepreneure, la résidente de Charlesbourg a concouru avec d’autres femmes d’affaires de renom.

(Photo Métro Média – Perrine Gruson)

Au secondaire, Mme Lapierre se plaisait à dire qu’elle ne voulait pas travailler. Maintenant, elle travaille plus que tout mais elle savait qu’elle avait envie d’être maîtresse de sa propre destinée. «J’ai toujours voulu avoir une liberté de choix», confie-t-elle.

Son parcours a été varié. Elle a étudié en droit et a même été membre du Barreau, bien qu’elle ait toujours su ne pas vouloir en faire son métier. «Il y a un aspect très rigoureux qui me plaisait. Argumenter, plaider, j’adore ça», explique celle qui se sert de sa formation dans son travail actuel. Mélissa Lapierre a été directrice des communications chez Forces Avenir et a eu sa propre compagnie de théâtre. En effet, elle a exercé le métier de comédienne quelques années et sa compagnie théâtrale a été sa première expérience en entrepreneuriat.

Mélissa Lapierre s’est fait remettre le prix par Amélie Dugas-Sampara, conseillère principale aux investissements, Fonds de solidarité FTQ.

(Photo gracieuseté – Stéphanie Colvey)

La parole pour servir ses objectifs

L’entreprise Communication futée est née il y a trois ans. «On s’est rendu compte [avec son conjoint] que la prise de parole était au cœur de toutes nos activités. Avec la compagnie théâtrale, on visait la rentabilité, mais pas la profitabilité. Ce qui est bien différent avec Communication futée», confie la femme d’affaires.

Quels services offre l’entreprise? «On aide les entrepreneurs à prendre la parole, on voit la prise de parole comme un outil marketing. On s’adapte 100% aux besoins de l’entrepreneur», fait-elle valoir. L’entreprise propose également des conférences et des formations sur la communication pour les entreprises, les regroupements ou des groupes de gestionnaires. Le but? «C’est d’aider les personnes qui veulent s’exprimer dans un objectif de positionnement», indique l’entrepreneure.

Pour son contenu, Mélissa Lapierre utilise son expérience personnelle de la scène et ses études en droit.

Femme versus homme d’affaires

Est-ce qu’il est plus difficile d’être femme d’affaires qu’homme d’affaires? «Oui il y a peut-être un certain défi. Il reste que la plupart des têtes dirigeantes sont des hommes», mentionne-t-elle. Elle constate que sa clientèle comprend plus de femmes que d’hommes. «Peut-être qu’on ose moins s’afficher et aller de l’avant en tant que femmes, il y a peut-être un petit manque de confiance», avance la présidente de Communication futée.

Couple entrepreneur

À l’instar de Marilou de Trois fois par jour et de son ex-conjoint Alex, on peut se demander comment se passe la relation personnelle et professionnelle dans un couple d’entrepreneurs. «Nous, on a toujours créé ensemble. On trouve ça facile. On trippe, on aime ça. Quand on sent que ça devient trop, on part une fin de semaine, on instaure aussi des vacances», affirme celle qui admet que la charge de travail est très intense. Si Mme Lapierre avoue aussi que la précarité financière est parfois difficile, elle adore son travail. «Entreprendre, c’est faire preuve de créativité, tout le temps. «On est encore au stade de démarrage donc c’est financièrement stressant. Ça devrait l’être moins dans le futur», s’enthousiasme la résidente de Charlesbourg.

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