Les survols d’hélicos irritent toujours
MUNICIPAL. Après une amélioration perceptible du bruit causé par les hélicoptères qui survolent leur quartier résidentiel, voilà que certains citoyens de L’Ancienne-Lorette trouvent que le problème revient les agacer plus fréquemment.
(Photo Métro Média – Archives)
La situation a été évoquée en assemblée du conseil municipal. Le constat des élus est qu’une baisse des plaintes a été observée au cours de l’été dernier. Cependant, l’automne a vu leur nombre grimper à nouveau. Saison touristique prolongée, affluence de bateaux de croisière à Québec, intérêt accru des visiteurs pour survoler la région, toutes les variables sont analysées.
Selon le conseiller municipal Gaétan Pageau, ce recul est déplorable d’autant plus que le complexe Capitale Hélicoptère collabore très bien afin d’atténuer les irritants pour ses voisins de la route de l’Aéroport. «Nous avons eu des discussions et les pilotes se font un devoir de respecter la consigne de rentrer à leur base en suivant l’autoroute 40 jusqu’à l’approche de la piste 29», a-t-il indiqué.
(Photo Deposit Photos)
«Malheureusement, il semble y avoir des indépendants qui se comportent comme des cowboys à l’occasion. Quelques-uns volent à trop basse altitude et en période humide le son tend à se propager plus loin et plus fort. Le hic, c’est que ça se produit souvent de soir ou de nuit, alors qu’il est très difficile d’identifier les appareils», a expliqué l’élu.
Néanmoins, M. Pageau encourage ses concitoyens à porter plainte via la ligne Info-Hélicos (418 641-6097). Il suffit de préciser l’heure et la direction, car ces données permettent de retracer les contrevenants en lien avec leur plan de vol. «On a fait des gains et on progresse graduellement dans le dossier du bruit causé par les hélicoptères. Par contre, a-t-il avisé, il faut rester vigilant pour maintenir les acquis et faire mieux.»
Autres décisions
Au nombre des autres éléments ayant animé la récente assemblée du conseil lorettain, les élus ont présenté un plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA) concernant le complexe commercial situé au 1880, rue Notre-Dame. Il s’agit du bâtiment de la Société des alcools du Québec (SAQ), qui triplera de superficie pour accueillir deux autres établissements, dont une succursale de la Banque Nationale.
Par ailleurs, les citoyens ont été informés d’un dépassement de coûts dans le projet de réfection du boulevard Wilfrid-Hamel. Le chantier mené sous la supervision de la Ville de Québec, en 2017, a nécessité des frais additionnels de l’ordre de 112 000$. Enfin, L’Ancienne-Lorette investira 102 000$ dans le cadre de son Programme de soutien à la mise à niveau et à l’amélioration des sites de pratique d’activités de plein air, notamment pour l’entretien et le balisage des sentiers dans ses parcs.