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Les guides du Mont-Sainte-Anne soufflent 20 bougies

CÉLÉBRATIONS. Cette année, les guides du Mont-Sainte-Anne célèbrent leur 20e anniversaire. Afin de souligner l’événement, trois guides chevronnés se rappellent de nombreux bons moments depuis qu’ils œuvrent pour ce service bénévole qui semble fort apprécié des skieurs.

Les célébrations de 20 années d’existences se tiendront les 17 et 18 février. Les intéressés auront droit à des visites remplies d’histoire. «Il y aura des tours guidés à 10h et 13h. Les gens seront regroupés par niveau de ski durant une heure. On va leur donner de l’information sur les guides avec beaucoup d’histoire», explique Claude Bourgoin, guide depuis six ans au Mont-Sainte-Anne.

Selon Bernard Rousseau, qui en est à sa 19e année d’expérience, le service offert est toujours aimé des skieurs. «Le service semble toujours apprécié. «Le matin, on commence en recevant les skieurs à l’arche, il y a toujours un guide pour dire bonjour aux gens. On explique les pistes qui sont ouvertes et le nombre de pistes skiables avec un aperçu des conditions. Il y a ensuite deux guides à la billetterie pour diriger les gens. Il y a finalement deux guides en haut des gondoles pour expliquer la montagne. Avec l’expérience, on peut facilement voir qui a besoin d’aide», affirme-t-il.

Roger Lamontagne croit aussi beaucoup à l’importance de sa fonction. «Anciennement, et c’est encore un peu le cas, les gens débarquaient des télécabines et suivaient les autres skieurs, sans voir le niveau de la pente qu’ils empruntaient. Plusieurs étaient mal pris, car ils n’avaient pas d’affaire là. Nous, les guides, on peut les diriger vers des pentes plus faciles qui sont un peu moins visibles», lance celui qui affirme avoir reçu un nom de famille destiné à devenir guide dans une station de ski.

20 ans d’histoires

Après tant d’années, ces guides expérimentés en ont vécu des anecdotes, dont ces skieurs qui n’étaient pas toujours aux bons endroits. «Vieux guides comme on est», disent-ils eux-mêmes, ils ont tous au moins une histoire qui les a marqués. «Chaque jour amène des moments différents, mais je me rappelle très bien un couple de Japonais qui étaient en voyage de noces. J’ai fait du ski pendant deux jours avec eux et quand ils sont retournés au Japon, j’ai reçu une lettre d’eux avec un beau foulard en soie et une photo d’eux», se rappelle Bernard Rousseau.

Pour Roger Lamontagne, c’est une histoire surprenante avec un jeune Américain qui l’a marqué. «On m’avait demandé de passer la journée avec un couple et leur fils. C’était vraiment spécial, parce le couple venait ici une seule journée pour faire du ski avec leur jeune adolescent qui avait subi plusieurs transplantations, dont le cœur et un poumon. Ils voulaient absolument l’amener en ski et moi j’étais connecté par radio avec la patrouille. Il fallait toujours que je les suive, au cas. Je me rappelle qu’ils étaient très gentils et qu’il faisait 30 sous zéro. Nous avons passé une très belle journée.»

Quant à Claude Bourgoin, il s’agit plutôt de petits moments ici et là. «Quand on aide des enfants à se préparer, on fait souvent la journée de leurs familles. Il suffit d’être attentif et de donner un peu d’aide», conclut celui qui se plaît aussi à aider les moniteurs du Mont-Sainte-Anne.

TC Media

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