Une résidence détruite par les flammes à Château-Richer
FAITS DIVERS. Un incendie a causé de lourds dommages mercredi à une résidence datant de 1878 située au 7321, avenue Royale, à Château-Richer.
L’incendie s’est déclenché en matinée et une vingtaine de pompiers de Château-Richer et de Sainte-Anne-de-Beaupré ont combattu les flammes. Le feu a été déclaré sous contrôle environ 2h30 après le début de l’intervention, indique le chef du service de sécurité incendie de Château-Richer, Luc Coulombe. La maison est une perte totale.
Rencontré sur place, le propriétaire de la résidence, Claude Giguère, explique qu’il faisait des travaux pour imperméabiliser les fondations en pierres. Après les avoir nettoyées mardi avec un jet à pression, il devait hier matin les assécher à l’aide d’une torche avant d’appliquer une couche d’uréthane.
Toutefois, alors qu’il avait presque terminé l’opération avec la torche, M. Giguère raconte que la flamme est arrivée trop proche du revêtement, qui a alors pris feu. «En 10 secondes, c’était rendu dans le toit. On était en bas, ç’a monté en haut tout de suite. Les pompiers ne sont pas arrivés avant 10-15 minutes et ç’a pris un certain temps avant qu’ils ne commencent à arroser. Nous avons essayé d’arroser avec un petit boyau, mais c’était rendu trop haut», affirme-t-il.
M. Coulombe souligne que le vent a compliqué le travail pour les pompiers. Comme la toiture avait été refaite, ils ont eu de la difficulté à atteindre le feu puisqu’il y avait deux toits.
Assurances
Celui qui est propriétaire de la résidence de deux étages depuis un peu plus de quatre ans possède des assurances. Il avait commencé depuis quelque temps des rénovations sur cette habitation de 136 ans. M. Giguère l’avait acquise afin de se rapprocher de sa famille, qui réside dans la région. «La plus grande erreur de ma vie», lance l’homme, secoué par les événements.
Il n’a aucune idée pour l’instant de ce qu’il compte faire, mais reconstruire à cet endroit semble une option non envisageable. Il croit aller habiter chez un oncle pour quelque temps.
L’Autre Voix, membre du Groupe Québec Hebdo