Le mystère des obus à Charlesbourg résolu
INSOLITE. La lumière est faite sur les obus trouvés dans le stationnement du Canac-Marquis à Charlesbourg, où l’on y trouvait autrefois un ancien parc à ferrailles.
Durant les années 1950 et 1960, un ancien parc à ferrailles se trouvait sur le site où sont présentement réalisés des travaux d’excavations dans un stationnement. À l’époque, il n’était pas rare que les ferrailleurs achètent des débris de munitions aux Forces armées canadiennes, explique le Conseiller principal en communications du Ministère de la Défense nationale, Daniel Blouin. «Dans la plupart des cas, les débris de munitions avaient antérieurement été rendus inertes et sécuritaires avant la vente», ajoute-t-il par courriel.
Le site de l’ancienne ferraille avait été fermé au moment de réaliser les premiers travaux pour l’autoroute Félix-Leclerc à la fin des années 1960. Plusieurs années plus tard, en 1997, un moratoire sur la vente des débris de munitions du ministère de la Défense nationale avait été obtenu. «[Les déchets] sont maintenant transférés et entreposés en vue d’être démilitarisés dans les dépôts de munitions du MDN et des Forces armées canadiennes partout au pays», explique Daniel Blouin.
Un seul des 27 obus trouvés représentait un danger potentiel selon les Forces armées canadiennes. Tous les obus avaient été transférés à la base militaire de Valcartier pour être neutralisés. Des techniciens des Forces armées canadiennes ont été dépêchés sur le site depuis le 17 août, et ce, jusqu’à la fin des travaux, pour surveiller la découverte de tout autre objet de même nature que les premiers obus du 7 août.
Québec Hebdo