Faire d’un centre commercial désuet un milieu de vie verdoyant

Après plusieurs années à rencontrer les commerçants, les organismes communautaires du coin et les résidents du secteur, les frères Trudel ont rendu public le gigantesque projet de réaménagement du centre commercial de Vanier, dont les coûts s’élèvent à 1,5G$.

Lorsque William et Jonathan Trudel ont acheté le centre d’achats Fleur de Lys en 2018, ils ne savaient pas encore précisément comment s’agencerait le nouveau projet.

«Cette démarche de réinvention de Fleur de Lys, c’est le fruit de cinq années de travail ardu en équipe. On a parlé à 2500 personnes, à 60 organismes, on a collaboré avec la Ville de Québec», raconte Jonathan Trudel.

C’est après ces années de rencontres et de réunions que le projet s’est dessiné. «Ça a été un long chemin, chaque détail a été pensé», souligne William Trudel.

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Une ville dans la ville

L’objectif des frères Trudel est de construire un morceau de ville à partir d’un vieux centre d’achats. Pourquoi un morceau de ville? Car la superficie de l’espace commercial avoisine les trois millions de pieds carrés, soit l’équivalent du Vieux-Limoilou ou de Saint-Roch. En plus de l’Université du Québec à Trois-Rivières qui occupe un espace depuis deux ans avec plus de 1000 étudiants, faire une ville dans la ville se fera entre autres via le logement.

Il est ainsi prévu que 10% des logements soient adaptés aux personnes à mobilité réduite, ainsi qu’une possibilité de 260 unités pour du logement social. Également 15% des unités se qualifient pour du logement abordable.

Des rues qui traversent le site

Au cours des prochains mois, il est prévu que des rues soient prolongées sur le site pour le traverser : les rues Beaucage et Blouin, entre autres. Cela nécessite une collaboration avec la Ville de Québec puisque celles-ci seront municipalisées, donnant un tout autre aspect à l’ensemble du projet.

«Le travail a été fait avec beaucoup de contraintes et de défis. Il faut déménager à tour de rôle les 175 commerçants selon les travaux. Il y avait aussi quelques petites poches de contamination sur le sur le site, des servitudes, des anciens égouts. On a aussi dû ajouter des cadres réglementaires pour avoir du zonage adéquat avec la Ville», mentionne William Trudel.