Louis Garneau anticipe un second boum vélo
AFFAIRES. L’inflation galopante et la montée en flèche du prix du pétrole a des impacts sur l’économie mondiale et inévitablement sur les choix des consommateurs. Cette réalité laisse entrevoir à l’homme d’affaires Louis Garneau un second boum en faveur du vélo. Un nouvel intérêt pour ce moyen de locomotion, tant pour le loisir et que le transport, se profile à l’horizon comme au début de la pandémie.
Une telle conviction s’appuie sur la parution récente d’un article dans le magazine étasunien Bicycle Retailer. On y avise les détaillants de bicyclettes que les consommateurs vont réagir de plus en plus fortement et de façon permanente à la hausse du coût de l’essence à la pompe. Une tendance se dessine pour l’utilisation du vélo comme mode actif de déplacement sur de courtes distances. Cela annonce une demande accrue l’été prochain pour les vélos traditionnels et électriques.
Motivation profonde
«La hausse des prix de l’essence motive le consommateur à bouger. Par exemple, en Europe, les coûts liés à l’essence ont poussé les gens à changer leurs habitudes pour des petits trajets à vélo. Ceux-ci s’avèrent à la fois plus simples et bénéfiques pour la santé. Déjà, la demande pour les vélos et les pièces est plus forte que l’offre. On peut s’attendre également à une rareté dans les vélos pour enfants causée par le tarif et la pénurie des conteneurs», avance le président du Groupe Louis Garneau.
Bref, au début de la pandémie, le vélo s’est avéré un des rares loisirs propices à la pratique individuelle ou en famille. Certains en ont même profité pour s’en servir dans des déplacements de proximité. La hausse persistante du prix du pétrole liée à sa rareté plus grande découlant des sanctions contre la Russie depuis l’invasion de l’Ukraine risque de perdurer. C’est ce qui fait anticiper à Bicycle Retailerun nouvel attrait pour les moyens de transport actif.