Et vogue sur ton voilier, Greta!
Il y a maintenant un an, la jeune militante suédoise de 16 ans pour le climat, Greta Thunberg, initiait, seule, devant le Parlement suédois, une grève de l’école pour le climat qui a donné naissance, peu après, au mouvement mondial « Fridays for Future ».
Toutefois, le chemin n’a pas toujours été facile, notamment lors de son passage à l’Assemblée nationale en juillet, des élus l’ayant traitée de « gourou apocalyptique ». Qu’à cela ne tienne, « je les ignore, parce que c’est aussi un bon signe qu’ils essaient de nous faire taire. Ça signifie que nous avons une influence et qu’ils nous voient comme une menace, réplique Greta.
Prochaine étape, la traversée de l’Atlantique sur son voilier, Le Malizia II, où elle aura l’occasion de transporter son discours dans plusieurs rendez-vous sur le climat, notamment lors d’un sommet de l’ONU à New York en septembre et à la COP 25, au Chili, en décembre.
Aux dires de la jeune suédoise, le débat sur le climat est en train de changer, les idées évoluent. « J’ai l’impression que son urgence devient plus manifeste, les gens commencent à être plus conscients, lentement », a-t-elle déclaré dans une entrevue accordée à l’Agence France-Presse.
Ayant maintenant atteint le septième étage, je ne peux que me réjouir du dynamisme et de la détermination de cette jeune fille qui mobilise de plus en plus de gens à sa cause… Et vogue sur ton voilier, Greta!
Henri Marineau, Québec