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Cigale: Andy Grammer, Kim Churchill et Portugal. The Man concluent la première édition

Andy Grammer Photo: Jonathan Julien & Karl-Érik Bilodeau / Gracieuseté GESTEV

La deuxième journée du festival Cigale à la Baie de Beauport a attiré moins de spectateurs que la première, mais cela n’a pas empêché pas les organisateurs d’être très satisfaits de leur première édition. Il faut dire que la météo incertaine n’était pas très invitante pour les plus curieux. Malgré tout, les spectateurs qui se sont déplacés ont pu profiter d’une magnifique soirée musicale avec Andy Grammer, Kim Churchill, et Portugal. The Man.

Grammer fait bouger

Peu après l’heure du souper, qui fut beaucoup moins problématique que la veille aux concessions alimentaires, le Californien Andy Grammer s’est pointé sur scène. Avant de débuter avec Damn It Feels Good to Be Me, celui s’est permis quelques mots en français ainsi qu’un véritable discours comprenant une dizaine d’étapes pour favoriser l’acceptation de soi. Interagissant beaucoup avec la foule entre les titres, il a livré ses chansons avec énergie allant de gauche à droite sur scène. Impossible de résister à quelques pas de danse pendant Honey, I’m Good, Good to Be Alive, Lease On Life, ou encore The Wrong Party. 

En visite à Québec pour la première fois, il semblait très heureux de pouvoir conquérir une nouvelle ville. Au point où il a comparé la soirée à une «première date» juste avant d’entamer Joy. Quelques minutes plus tard, il s’est installé au piano pour Keep Your Head Up. Et question d’ajouter à l’ambiance très familière qui régnait à ce moment sur la plage, c’est sur un divan qu’il s’est assis. Puis le spectacle s’est conclu sur le succès Don’t Give Up On Me, chanté en choeur avec la foule devant une mer de téléphone immortalisant le tout d’abord, puis illuminant le ciel un peu plus tard à la demande du chanteur. Mention spéciale à Tomoka Nomura pour son impressionnante performance au saxophone.

Kim Churchill poursuit son histoire d’amour avec le Québec

À peine le concert d’Andy Grammer complété, l’Australien Kim Churchill a retrouvé ses admirateurs québécois sur la plus petite des deux scènes du site. Celui qui s’était produit mercredi soir en concert surprise sur la terrasse de la microbrasserie Archibald du Petit Champlain s’est régulièrement adressé à la foule en français. Il a également raconté plusieurs anecdotes de ses passages au Québec «à un point tel où vous allez penser que je viens d’ici», a-t-il mentionné à la blague à un certain moment.

Avant de conclure sa prestation, il a avisé la foule qu’il se rendrait à la tente où les produits dérivés des artistes étaient mis en vente afin de rencontrer ceux qui le désiraient. Son programme a inclus un peu plus d’une dizaine de titres dont le simple Please Come Home qui se retrouvera sur son prochain album à paraître en janvier et Rosemary qui raconte une histoire d’amour entre sa grand-mère et un homme nommé George. Les spectateurs ont aussi pu entendre Window to the Sky, Second Hand Car et Please Come Home.

Raymond Gros-Louis avant Portugal. The Man

Raymond Gros-Louis a été invité à s’adresser à la foule par la formation Portugal. The Man / Photo: Jonathan Julien / Gracieuseté GESTEV

À 21h30 tapante, Zach Carothers de Portugal. The Man est monté sur scène sans tambour, ni trompette. Il s’est présenté à la foule en indiquant qu’il était un membre du groupe qui allait performer «dans quelques minutes». Sur le coup, on aurait pu croire qu’il venait s’excuser pour un retard causé par un problème technique puisque le site était réduit au silence depuis la fin du programme de Kim Churchill quelques minutes auparavant. Il a plutôt fait preuve d’une grande classe en expliquant que le groupe provenait d’une petite ville en Alaska et qu’il portait une attention particulière aux communautés des Premières Nations dans chaque ville visitée. Il a ainsi cédé la parole à Raymond Gros-Louis, «son nouvel ami».

Ce dernier a adressé quelques mots à la foule en se présentant en langue wendat, puis en remerciant le groupe (dont il avait oublié le nom, probablement sous l’effet de la nervosité) de l’avoir invité sur scène. Il a raconté qu’une cérémonie traditionnelle wendat avait eu lieu en arrière-scène et qu’il avait demandé «aux ancêtres d’avoir de la bonne musique».

La formation a par la suite livré son spectacle sans vraiment chercher à obtenir de contacts auprès de la foule. Le succès radio Feel It Still a été la chanson ayant suscité le plus de réactions au parterre. Le groupe n’a pas offert de rappel.

Milk & Bone en après-midi

En après-midi le duo Milk & Bone avait réchauffé la foule. Bien que moins imposante que la veille à pareille heure, les festivaliers étaient davantage présents pour écouter le concert que pour profiter de la plage. Ainsi, tout au long du spectacle, Laurence Lafond-Beaulne et Camille Poliquin ont reçu des applaudissements bien nourris et sincères à plusieurs occasions.

Énergiques, les deux femmes étaient visiblement heureuses d’être sur scène. Elles ont d’ailleurs souligné qu’il s’agissait pour elles d’un premier spectacle depuis fort longtemps et qu’il s’agissait de la dernière fois qu’elles présenteraient le programme proposé puisqu’un nouvel album s’en vient prochainement.

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