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La réserve navale combine soutien à la communauté et entrainement

Photo: Benjamin Aubert/Métro

La récente édition de la Coupe Femina qui s’est tenue sur le fleuve Saint-Laurent du 6 au 9 juillet dernier a été non seulement une compétition de voile fort agréable pour 170 navigatrices, mais aussi une occasion d’entraînement pour les membres de la réserve navale. Métro a eu l’occasion de passer l’après-midi du 9 juillet avec certains d’entre eux.

À bord d’un bateau semi-rigide communément appelé RHIB (de l’anglais «rigid-hulled inflatable boat»), les réservistes avaient d’abord et avant tout un rôle de soutien à l’organisation de la compétition. «Notre travail, c’était de surveiller le parcours et de s’assurer que tout allait bien. Notre rôle était d’aider, avec un spécialiste de la Coupe Fémina, s’il y avait des bris mécaniques», a expliqué Emmy Poitras, officier des affaires publiques au NCSM Montcalm.

«Si des participantes abandonnaient ou étaient trop en difficulté, nous devions aller accoster le spécialiste pour qu’il puisse embarquer sur leur navire et les aider. Ce n’est pas arrivé. Tout s’est bien passé cette année!», poursuit-elle. En effet, le spécialiste qui était à bord de l’embarcation sur laquelle Métro a pu embarquer, Denis Frenette, participe à l’événement depuis sa première édition en 2014. Il nous a expliqué que le fleuve était plutôt tranquille pour cette édition-ci de la course. «Aujourd’hui, ça a été une journée idéale!», a-t-il laissé tomber à la fin de l’après-midi en mentionnant que pas plus tard que l’an dernier, les interventions se succédaient.

Comme le parcours de la course s’étendait de Cap-Rouge à l’île d’Orléans, une «zone d’opération assez large», a précisé Mme Poitras, les membres de la réserve navale en ont profité pour pratiquer diverses compétences. En tête de liste, les communications par radio. Avec un centre de contrôle des opérations installé au quai Paquet du côté de Lévis, les échanges entre les équipes sur l’eau et celles au sol étaient constants. «[En participant à des événements comme aujourd’hui], ça permet à nos membres de maintenir leurs compétences. Il y a des gens qui ont des métiers à temps plein au civil et ça permet de rester actif dans la réserve en dehors de notre année d’entraînement qui a généralement lieu pendant l’année scolaire», a aussi indiqué l’enseigne de vaisseau de 2e classe Emmy Poitras.

Pour d’autres, comme la matelot de 1re classe Catherine Houle qui occupe normalement un poste d’administratrice des ressources humaines au NCSM Radisson, c’est une occasion de développer de nouvelles compétences. «Habituellement, je travaille dans les bureaux. D’être sur l’eau comme aujourd’hui, ça permet de nous mettre à jour sur les nouvelles pratiques. C’est vraiment génial pour notre développement professionnel», a-t-elle affirmé en soutenant que ce type de journée où entraînement et soutien à la communauté sont combinés permet d’être «toujours prêt si jamais il y a un incident [qui exige] d’aller sur le terrain».

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