Soutenez

45, Sainte-Geneviève: l’opposition interpelle Bonnardel, le maire promet des réponses

Photo: Benjamin Aubert/Métro

Alors que l’opposition officielle à l’hôtel de ville de Québec s’adressait au ministre de la Sécurité publique pour demander une enquête sur les circonstances de la démolition du 45, avenue Sainte-Geneviève, le maire Bruno Marchand s’est engagé à rendre publique l’ensemble des informations disponibles dans ce dossier. Les citoyens devront toutefois attendre «au retour des vacances» avant d’en savoir plus.

Au lendemain du refus par l’équipe du maire d’un avis de proposition d’Équipe Priorité Québec visant à mandater le vérificateur général pour enquêter «sur l’état de situation, le processus et les décisions qui ont mené à la démolition» de l’immeuble en question, l’équipe de l’opposition officielle, Québec d’abord, a profité de propos de la responsable du patrimoine au comité exécutif, Mélissa Coulombe-Leduc, pour interpeller le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, à ce sujet.

En expliquant que le Service de protection contre les incendies de Québec «peut ordonner la démolition de bâtiment sans avoir à se soumettre à quelconques formalités», Mme Coulombe-Leduc avait mentionné pendant la séance du conseil municipal que la seule personne «habilité à se pencher sur le pouvoir d’application de ce pouvoir exceptionnel serait le ministre de la Sécurité publique de qui relève la Loi sur la sécurité incendie».

Doutant «du véhicule» proposé par l’Équipe priorité Québec pour faire la lumière sur les circonstances de la démolition, le chef de l’opposition officielle, Claude Villeneuve, a rapidement indiqué que lui et ses collègues «se rendraient à la suggestion» de la responsable du patrimoine et qu’ils s’adresseraient au ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, pour demander une enquête sur la question.

Mercredi, M. Villeneuve est donc passé de la parole aux actes en envoyant une lettre au ministre Bonnardel afin de lui demander «de mener une enquête sur les circonstances de la démolition» du bâtiment construit en 1896.

Appelé à réagir face à cette demande formelle du cabinet de l’opposition officielle, le maire Marchand a réfuté que celle-ci soit faite à la suite «d’une suggestion» de Mme Coulombe-Leduc. En défendant le travail des pompiers, il a d’abord jugé «qu’il n’y avait pas nécessité d’une enquête». Puis, talonné par les journalistes, il s’est engagé à «rassembler les informations» pour les présenter aux citoyens. «Il n’y a rien à cacher. Nous n’avons pas besoin d’une enquête indépendante. Dès le retour des vacances, nous allons présenter ce qui a été fait, pourquoi cela a été fait ainsi et vers où va la suite», a-t-il promis en se limitant à dire qu’il souhaitait faire cette présentation «le plus rapidement possible».

Chaque semaine, une sélection des nouvelles de votre arrondissement.

Nos infolettres vous suivent partout.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Toute l'actualité locale au même endroit.

En vous inscrivant à Mon Métro, vous manifestez votre engagement envers la presse locale. + Profitez d’une expérience numérique personnalisée en fonction de vos champs d’intérêt et du quartier où vous résidez. + Sélectionnez vos articles favoris pour une lecture en différé.