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Tramway: une prolongation au plénier d’une heure

Le Bureau de projet du tramway était de retour devant les élus mardi après-midi. Deux intervenants ont même participé à la rencontre par visionconférence. Photo: Benjamin Aubert/Métro

Coup de théâtre à quelques minutes du début de la séance du conseil municipal mardi, le maire Bruno Marchand a annoncé que la première portion du conseil habituellement réservée aux votes serait transformée en comité plénier portant sur le contrat avec Alstom pour le matériel roulant. L’idée étant de s’assurer que le contrat soit approuvé en soirée par le conseil municipal.

Ce nouveau comité plénier d’une heure a été organisé à la va-vite suite à celui de six heures présenté la veille sur l’ensemble sur projet. Si bien que deux intervenants y ont participé par visioconférence. À la conclusion de l’exercice de lundi, le chef de l’opposition officielle, Claude Villeneuve, avait fait savoir que sa formation n’avait pas suffisamment d’informations pour se prononcer sur le contrat qui devait être voté au conseil mardi.

En soirée, les élus de Québec d’abord ont refusé un huis clos proposé par l’équipe Marchand avec des experts du Bureau de projet afin de répondre à des questions plus sensibles sur le contrat d’Asltom. En effet, pendant le comité plénier, ils avaient réclamé d’avoir accès à des informations «confidentielles» dans le contrat qui ne peuvent pas être rendues publiques tant et aussi longtemps que le contrat portant sur les infrastructures ne sera pas signé, chose qui est prévue à l’automne. Dans un article du Soleil, Claude Villeneuve a expliqué que la rencontre «a été proposée à deux heures d’avis» et qu’elle devait porter sur un document de milliers de pages. «Ce n’est pas un cadre dans lequel on considérait qu’on pouvait faire notre travail», a-t-il mentionné.

L’EPQ déplore ne pas avoir été invité

En début d’après-midi, les représentants du deuxième groupe d’opposition, le conseiller Stevens Melançon et le chef Patrick Paquet ont déploré ne pas avoir été invités à cette séance à huis clos. Selon eux, l’administration «ne voulait pas les voir» dans cette rencontre par crainte «qu’ils décrient d’une façon ou d’une autre qu’on s’était fait fourrer dans cette négociation-là». Le maire Marchand a plus tard répondu que cette invitation aurait été «une perte de temps» puisque les élus de cette formation «voteront contre à la vie, à la mort». «Nous avons voulu donner une opportunité de répondre aux questions de Québec d’abord qui semblaient ne pas avoir été répondus.

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