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Réno-Jouets s’offre de nouvelles installations pour ses 20 ans

La directrice générale de Réno-Jouets devant les nouveaux locaux de son organisme déménagé à Cap-Rouge. Photo: Métro Média - François Cattapan

ENTRAIDE – Coïncidence heureuse, la Fondation Réno-Jouets s’est entendue avec Canac pour faire l’acquisition de son ancienne succursale de Cap-Rouge. Pour un prix avantageux, l’organisme de bienfaisance envers les enfants moins nantis profite de locaux plus grands et mieux situés. Un cadeau du ciel qui lui permet de souligner ses 20 ans d’incorporation et, surtout, de favoriser son expansion dans l’avenir.

Une partie de l’équipe de Réno-Jouets, qui compte une douzaine d’employés et une cinquantaine de bénévoles, au cœur de son nouveau magasin. Photo Métro Média François Cattapan

Pour la directrice générale de Réno-Jouets, Annie Asselin, il s’agit d’une opportunité qu’elle devait saisir pour pérenniser les opérations. L’ancienne quincaillerie devenue excédentaire sur la rue Charles-Albanel comporte plusieurs avantages. «Cela permet d’abord, énumère-t-elle, de sortir de l’anonymat du parc industriel Colbert. De plus, l’endroit s’avère beaucoup facile d’accès pour nos clients et nos partenaires. Enfin, le fait d’être propriétaire plutôt que locataire nous exempte de certains frais, dont les taxes municipales.»

Entre la prise de possession en février dernier et l’ouverture au début de l’été, l’équipe et ses bénévoles ont dû déménager neuf remorques de 53 pieds remplies d’équipements et de matériel. Dans l’intervalle, le bâtiment a été entièrement remis à neuf. Plomberie, électricité et éclairage économique (DEL) ont notamment été refaits, alors que la peinture a été rafraîchie et l’aménagement optimisé.

«Nous avons doublé notre superficie de plancher, qui passe de 10 000 à 20 000 pieds carrés. Cela nous procure davantage de marge de manœuvre pour recevoir, restaurer et revendre ou redonner des jouets d’occasion. On obtient aussi plus d’espace pour notre chaîne de fonctionnement interne. Heureusement, nous avons reçu des dons matériels, comme du mobilier usagé provenant de Desjardins et de Jobillico, ainsi que les installations de notre salle de lavage de Doyon et le savon de SaniPlus BOD», souligne Mme Asselin, qui ajoute la contribution de Batteries du Québec pour les jeux mécaniques.

Une des seules choses que l’organisme a dû payer est l’aménagement intérieur du magasin. L’intention consistait à lui donner une allure chaleureuse de petit quartier résidentiel, avec des étagères en forme de maisonnettes en bois et des rues thématiques pour faciliter le repérage. Une boutique éphémère a même été créée offrant des articles saisonniers ces jours-ci axés sur la fête d’Halloween.

La superficie doublée à 20 000 pieds carrés favorise une meilleure organisation de la chaîne de fonctionnement interne. Photo Métro Média François Cattapan

Une mission qui se perpétue

La généreuse aventure de Réno-Jouets a débuté en 2002 par la vision d’une jeune femme d’affaires et de cœur. Engagée dans sa communauté, Annie Asselin a toujours voulu poser des gestes concrets en faveur d’un partage plus équitable et solidaire des ressources, avec les familles et les services œuvrant auprès des enfants. C’est ainsi qu’est né le premier organisme au Québec dédié à revaloriser les jeux et jouets, tout en redonnant au milieu communautaire par l’entremise de sa Fondation.

Il se définit comme une entreprise d’économie sociale à but non lucratif soutenue par des employés, bénévoles, familles, partenaires et intervenants du milieu de l’éducation. Sa mission est orientée vers le prolongement de la vie utile des jouets et le soulagement de la pauvreté. Alors, pourquoi s’être installé à Cap-Rouge s’interrogent plusieurs?

«Parce que cet endroit se trouve à proximité d’un important bassin de bénévoles et de partenaires, ainsi que de donateurs et d’acheteurs potentiels. Les familles moins nanties ne viennent pas vraiment au magasin, nous les rejoignons et comblons leurs besoins en offrant des jeux, jouets et autres accessoires par le biais du réseau communautaire d’entraide», répond la directrice. Elle précise à cet égard que chaque jouet vendu permet d’en donner deux. Ainsi, depuis ses débuts, Réno-Jouets cumule 600 000 ventes et 1,2 millions de dons.

«Nous profitons du meilleur de deux mondes, soit un fonctionnement basé sur le modèle d’affaires d’économie libérale avec les avantages de l’entraide communautaire. C’est ce qui est à la base de notre autonomie organisationnelle.» – Annie Asselin, d.g. Réno-Jouets

Aperçu du cheminement des articles (jeux, jouets, livres, peluches, poupées et autres) donnés à Réno-Jouets. Illustration gracieuseté

Avantages d’acheter chez Réno-Jouets

  • Consommation écoresponsable qui rapporte des économies aux familles et au milieu scolaire.
  • Pour chaque jouet acheté, deux jouets sont redonnés à des enfants dans le besoin par l’entremise d’organismes communautaires.
  • Création d’emplois locaux et intégration d’employés vivant des difficultés socio-professionnelles ou des limitations fonctionnelles.
  • Les achats de jouets revalorisés prolongent leur durée de vie et contribuent à la réduction des déchets.

Pour plus d’information: www.reno-jouets.ca.

L’ancienne succursale Canac à Cap-Rouge a pris les couleurs de l’organisme d’entraide. Photo Métro Média François Cattapan

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