Rénovations majeures à l’école Chabot

ÉDUCATION. L’école primaire Chabot prend les grands moyens pour mettre sa cour au goût du jour.
L’un des objectifs cette année est de verdir le terrain. Une cinquantaine d’arbres et de végétaux ont déjà été plantés pour garnir les nouveaux ilots de verdure. La direction s’est d’ailleurs associée à l’école Fierbourg pour rendre plus naturels tous les recoins possibles du terrain. «C’est un plaisir pour nous de collaborer avec l’école, explique Carole Mainguy enseignante aux adultes au volet Horticulture. Je viens ici avec mes étudiants, et ce projet leur donne une expérience terrain.» D’autres nouvelles installations sont arrivées, comme une nouvelle ruche d’abeilles qui produira 100 pots de miel cette année, un carré de sable, une glissade, des ballons-poires et des bancs de l’amitié pour contrer l’isolement. Un espace repos a aussi été ajouté pour lire, faire des jeux de société et passer du bon temps dans la zone des élèves de 5e et 6e année.
L’asphalte a été complètement réparé, et de nouvelles zones peinturées ont maintenant leur vocation. On y voit par exemple une piste de course de 50 mètres, un corridor actif, des jeux de quatre coins et une zone de médiation pour gérer les conflits.
Choix modernes
Le nouvel aménagement suit les propositions faites par l’organisme gouvernemental Lab-École dans son nouveau document sur l’aménagement des cours extérieures. «On voulait que tous les élèves trouvent leur compte, explique le directeur de l’école Chabot, Louis-Philippe Côté. Il y en a qui préfèrent les jeux d’équipe, d’autres veulent lire assis sur du gazon propre. Tous les espaces ont été réfléchis en fonction du niveau scolaire, des besoins et des désirs des élèves.»
On voit la satisfaction dans les yeux du directeur quand il se promène dans la cour extérieure. «Notre cour est en train de devenir à l’image de ce que les élèves et le personnel veulent vraiment, ajoute-il. C’est le fruit d’un grand travail d’équipe avec le personnel, les parents et l’appui financier du Centre de service scolaire et d’organismes engagés dans la communauté comme l’Association forestière des deux rives.»
«Il ne faut pas penser faire réussir un élève s’il n’est pas bien dans sa cour d’école.»
– Louis-Philippe Côté, directeur à l’école Chabot
Chaque année, l’école recueille également environ 15 000$ avec les campagnes de financement qui comprennent entre autres des soirées cinéma ainsi que la vente de bûches de Noël et de paniers de légumes bios. «Ça nous permet de concrétiser plusieurs projets, comme les classes extérieures qui sont très populaires auprès des enseignantes.»

L’importance de la cour
Pourquoi y mettre autant d’argent, d’amour, de temps et d’énergie? Le directeur est catégorique. «Pour rendre l’extérieur du bâtiment attrayant pour les élèves, générer une fierté, leur donner le goût d’aller à l’école et leur donner des choix de jeux qui leur permettront de faire des pauses qu’ils apprécieront.»
Les 338 élèves de l’école Chabot verront encore leur cour se transformer avec de petits et grands projets dans les prochaines années, tous appuyés par une équipe dévouée, des parents engagés et une communauté bien présente.