La vague du «vox populi» l’emporte sur le «vox Dei»!
La récente élection provinciale, si rocambolesque a-t-elle été, a laissé des cicatrices profondes sur l’échiquier politique. La population a dessiné un nouveau tableau où, bien tristement, des visages sont longs depuis que les résultats sont connus; comme dans le sport! Rappelons-nous qu’une vague est impossible à arrêter et que la CAQ a su voguer sur des flots gagnants pour transporter 90 candidats au parlement!
Un fait marquant et tout aussi surprenant demeure, on le constate clairement, le blanchissage total du Parti conservateur du Québec alors qu’aucun candidat n’a été élu, incluant son chef! Ce n’est certainement pas le scénario initialement envisagé! Tout est-il à repenser et rebâtir dans ce parti?
À mon sens, il est clair que le vote d’une population est davantage émotif et imprégné de circonstances que de logique. Les règles du jeu sont ainsi humainement conçues, faut-il comprendre! Sans égard à l’allégeance politique, le « vox populi » l’emportera sur le « vox Dei ». Devrons-nous dire: gouvernons à la grâce du peuple plutôt que celle de Dieu?
Michel Beaumont, Québec