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La salle de quilles de Lac-Saint-Charles ne trouve pas preneur

La Ville recherche toujours un gestionnaire pour cette salle de quilles. (Photo Métro Média – Archives) Photo: Photo Métro Média archives

L’avenir de la salle de quilles de Lac-Saint-Charles est en péril depuis 2020. Le salon, qui a occupé une partie du sous-sol du Centre communautaire Paul-Émile Beaulieu pendant 33 ans, n’est plus opéré depuis cette date. Depuis, la Ville cherche à l’offrir à quelqu’un qui souhaiterait opérer la salle de divertissement, sans succès.

En 2020, une pétition signée par 150 personnes avait été déposée à la Ville afin de maintenir la salle opérationnelle, mais personne ne lève la main pour reprendre le flambeau, malgré les 70 000$ investis par l’administration municipale pour moderniser les allées.

«On a offert le salon aux Loisirs des hauts sentiers gratuitement, avec la réparation des allées et le fonctionnement actuel [comptage des points à la main], mais ils ne l’ont pas voulu», a rappelé le conseiller municipal Steeve Verret lors du conseil d’arrondissement de la Haute-Saint-Charles du mois de décembre.

Alain Anctil, trésorier au conseil de quartier de Lac-Saint-Charles, se demande si la Ville n’aurait pas pu bonifier son offre avant de l’offrir. «Mais qu’est-ce que la Ville aurait pu faire de plus que remettre les allées en état?», questionne en retour M. Verret.

Les Loisirs des hauts sentiers pas intéressés

Les raisons qui expliquent la décision de l’organisme sont multiples. Comme le souligne le directeur Sylvain Tapin, le contexte n’est pas tellement favorable à la reprise des activités, d’abord parce que la salle est plutôt méconnue des citoyens et que la Ville ne souhaite pas moderniser le comptage. Le fait que l’opérateur de la salle devra payer le ménage à ses frais et réparer également les équipements à ses frais sans en être propriétaire est aussi un frein majeur pour l’organisme, dont le CA a décidé à l’unanimité de ne pas aller de l’avant avec la proposition municipale.

«Même s’il nous est offert à 0$, cela ne veut pas dire qu’il ne coûte rien à opérer, explique Sylvain Tapin, directeur des Loisirs des hauts sentiers.

L’organisme insiste sur le travail à faire en amont, comme publiciser une salle de quilles au pointage désuet pour attirer une nouvelle clientèle, former du personnel et développer des partenariats pour l’offre alimentaire, entre autres. Les prévisions budgétaires démontrent une difficulté, ne serait-ce que pour rentrer dans ses frais la première année.

Pour le directeur, l’une des solutions serait que la Ville fournisse un employé pour ouvrir et opérer la salle afin de permettre aux aînés de reprendre leurs ligues, comme avant.

Steeve Verret a fait savoir lors du dernier conseil d’arrondissement qu’il s’assoirait de nouveau avec les Loisirs des hauts sentiers pour expliquer la vision de la Ville. Il n’exclut pas d’aller en appel d’offres pour offrir la salle à d’autres potentiels intéressés.

 

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