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Mission accomplie pour le Rouge et Or: nouvelles championnes provinciales, elles ont les yeux sur le championnat canadien

La première équipe championne depuis 2011 en basketball féminin. (Photo Métro Média - Jean Carrier) Photo:

Pour plusieurs joueuses d’expérience du basketball féminin du Rouge et Or, le chemin a été long et sinueux avant de pouvoir savourer un premier championnat provincial. Après deux défaites en finale du RSEQ dans les trois dernières années, le Rouge et Or n’a laissé planer aucun doute sur l’issue de cette finale en l’emportant par la marque de 75-55 face aux Stingers de Concordia. Le Rouge et Or savoure son premier championnat québécois depuis 2011.

Dès le début de la rencontre, le Rouge et Or a sauté à la gorge des visiteuses en se forgeant rapidement une avance de dix points. Une avance que la formation de Québec n’allait jamais perdre. La joueuse de cinquième année, Naomi Lavallée, était tout simplement en feu du périmètre en première demie.

«Il y avait une action défensive que les Stingers faisaient qui libérait ce genre de lancer. En pratique, Naomi ne manquait rien du périmètre et j’étais confiant qu’elle puisse faire la même chose ce soir. Nos meilleures joueuses ont été les meilleures sur le terrain ce soir», mentionne l’entraîneur-chef Guillaume Giroux.

Même si les Stingers ont réussi à garder le match serré à la demie avec un léger retard de 37-31, le Rouge et Or semblait en contrôle de la rencontre. À la reprise des hostilités, l’Université Laval a appuyé le pied sur l’accélérateur et n’a jamais regardé derrière en réussissant plusieurs tirs de trois points.

«J’ai frappé un gros tir de trois points en commençant la demie et je savais que c’était un gros lancer. C’est rare que je m’exprime sur le terrain, mais là j’ai crié un peu. On voulait fermer la porte et les sortir du gym et je pense que c’est ce qu’on a réussi à faire. C’est tellement un moment auquel j’ai rêvé longtemps et là c’est finalement arrivé», avoue l’arrière Sarah-Jane Marois, qui a aussi joué  son basketball secondaire et collégial dans la région de Québec.

Pour Naomi Lavallée, cette victoire vient terminer une superbe saison pour le Rouge et Or, qui a seulement perdu une rencontre lors du dernier match de l’année face à McGill. «Je voulais absolument finir mon stage universitaire en beauté. J’étais prête mentalement ce soir et j’étais confiante de réussir mes tirs. C’est une de mes bonnes rencontres dans l’uniforme du Rouge et Or. Cependant, ce n’est seulement qu’une étape et on peut maintenant entrer au championnat canadien par la grande porte!»

 

Naomi Lavallée pose avec le trophée qui récompense la formation championne du Québec. (Photo Métro Média – Jean Carrier)

Chez les Stingers, l’absence de la joueuse étoile Myriam Leclerc en deuxième demie a scellé l’issue de la rencontre. Concordia n’avait pas le même mordant en offensive et manquait d’outils pour pouvoir rivaliser avec la force de frappe du Rouge et Or. L’entraîneur-chef Guillaume Giroux n’était pas surpris de la situation et a envoyé une flèche à sa collègue des Stingers. «C’est ce qui arrive quand tu surtaxes tes joueuses et que tu n’utilises pas beaucoup ton banc. Le risque de blessure est beaucoup plus grand pour des joueuses qui ont un temps de jeu de 38 minutes par match. Je pense que la profondeur de notre formation a été importante pendant toute la saison et encore plus ce soir.»

Dangereuses

Khaléann Caron-Goudreau s’est encore une fois imposée avec son intensité au rebond et sa fougue en défensive. Le transfert des Longhorns de l’Université Texas a encore réussi à mettre son empreinte sur la rencontre sans trop noircir la feuille de pointage pour les points marqués. «Je suis très heureuse et venir jouer pour le Rouge et Or est la meilleure décision que je pouvais prendre. Les filles méritent tellement ce championnat et nous avons faim pour plus. C’est loin d’être fini.»

Même son de cloche pour les finissantes Jane Gagné et Claudia Émond. «Ce sont nos 4e championnat canadien et pour la première fois on y sera comme championnes du Québec, ça fait du bien! On se fout un peu de qui sera sur notre route, nous avons un club pour tout gagner et nous serons très dangereuses.»

Même si on ne connaît pas encore l’identité de la formation qui affrontera le Rouge et Or la semaine prochaine à l’Université Ryerson, on sait maintenant que les joueuses de Guillaume Giroux feront tout pour ramener un premier championnat national à Québec.

La nouvelle championne provinciale, Sarah Jane Marois qui est aussi la joueuse la plus utile du RSEQ. (Photo Métro Média – Jean Carrier)
Après plusieurs conquêtes du QUébec comme assistant-entraîneur à McGill, c’est le premier championnat comme entraîneur-chef à Laval pour Guillaume Giroux. (Photo Métro Média – Jean Carrier)
Les joies d’un championnat. (Photo Métro Média – Jean Carrier)

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