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Kevin Lelièvre, dynamophile

SPORT − La dynamopholie (ou powerlifting en anglais) est un sport de force absolue peu connu ici, mais faisant partie du quotidien de Kevin Lelièvre depuis maintenant un peu plus d’un an. S’il n’a participé qu’à seulement deux compétitions jusqu’ici (où il a décroché la 1ere place dans la catégorie des 170 lbs), il veut définitivement «continuer et aller plus loin».

Le sport se distingue de l’haltérophilie par des mouvements techniquement plus basiques, mais où les charges sont plus lourdes. Il y a trois épreuves (flexion des jambes, développé couché et soulevé de terre), chacune d’elle ayant 3 essais. L’essai réussi le plus lourd de chaque catégorie est comptabilisé pour en arriver à une somme. Le gagnant est déterminé selon cette somme et son poids. «Je soulève 280 lbs en squat (flexion des jambes), 235 au bench press (développé couché) et 465 en deadlift (soulevé de terre). Le deadlift qui travaille tous les muscles du corps, alors que les deux autres travaillent seulement les bras et les jambes», explique Kevin. «C’est un sport qui me fait décrocher du quotidien.»

Au départ, il s’entraînait au gym 1535 Crossfit au sport du même nom. «Je me suis aperçu que j’aimais mieux les sports de force que d’endurance, c’est pourquoi j’ai commencé le powerlifting.» De plus, il préfère nettement l’ambiance qui règne dans cette salle d’entraînement spécialisée plutôt que dans une salle de grande chaîne. «On n’est pas laissé à nous-mêmes ici, on n’est pas obligé de payer pour avoir un programme ou des conseils», déplore-t-il. «En plus, en compétition, tout le monde t’encourage, même si c’est ton rival.»

Kevin trouve que son sport n’a pas assez de visibilité. Il veut encourager les gens à venir l’essayer. «Il faut d’abord que tu aies une bonne base, puis que tu pratiques souvent.» Son but dans l’avenir est de soulever des poids plus lourds et de faire des compétitions aux États-Unis. Il n’y a nul doute qu’il y arrivera, vu sa ténacité. En seulement une année, il a réussi à s’améliorer beaucoup en soulevant des poids de plus en plus lourds. «Ce n’est pas un sport pour développer une « shape », mais plus pour être en forme.»

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