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God Of War: Ragnarök est riche, intense et à couper le souffle

Jeu vidéo Gof of War Ragnarok
Photo: gracieuseté

Qui aurait pu imaginer à quel point j’ai l’impression de me retrouver dans l’homme qu’est Kratos. Voilà que le temps s’est écoulé et l’eau a coulé sous les ponts ou, plutôt, la neige s’est accumulée au sol.

Nous voyons, un peu à la façon de l’introduction du précédent titre, Atreus qui a, ma foi, bien grandi depuis le moment où il a enfin jeté les cendres de sa défunte mère. Celui-ci arrive, seul, avec un cerf qu’il venait tout juste d’abattre. Son air stoïque démontre à quel point notre jeune demi-dieu a pris de la maturité depuis le début de cet hiver sans fin. De voir Atreus qui est devenu un adolescent responsable et mature nous dévoile tout de même assez rapidement que celui-ci est devenu plus attentionné.

Juste par cette introduction au jeu, suivi des quelques moments suivants qui dureront environ une heure pour vous présenter l’évolution de nos personnages au fil des années passées, vous garderont scotché à votre sofa, la bouche grande ouverte et les yeux remplis d’étonnement.

Interface peu changé, mais amélioré

D’entrée de jeu, je me dois de vous parler du gameplay du jeu. Bien entendu, God Of War: Ragnarök se joue, encore une fois, en vue à la troisième personne avec une caméra par-dessus l’épaule. Dès le départ, nous aurons accès à notre hache du Léviathan ainsi que nos Lames du Chaos du côté de Kratos et un arc du côté d’Atreus. Le tout a tellement été pensé de façon à se jouer avec toutes les similitudes qu’honnêtement, vous vous souviendrez forcément des différents boutons d’action dès le départ. Je me dois de dire que ce fut déjà un réel plaisir que de commencer un combat en prenant ma hache à deux mains et en la lançant en pleine gueule d’un adversaire pour ensuite appuyer sur triangle pour rappeler mon arme à ma main!

Les combats sont à la fois simples et complexes, d’ailleurs. Chaque monstre aura ses propres attaques et sa propre mentalité lors des affrontements, mais, également, un système de gestion des frappes selon les couleurs, le tout se déroulant à une vitesse relativement rapide, mais offrant des effets de ralentissement dans certaines situations.

Histoire touchante, intrigante et déchirante

J’ai personnellement été très touché par la superbe histoire proposée par Ragnarök. Voir ici les tribulations d’un père qui tente de tout faire pour protéger son fils qui, de son côté, a tendance à être plus têtu et explosif, qui croit que la bonté se retrouve dans le coeur de tout un chacun et, surtout, qui désire en apprendre plus sur qui il est, qui était sa mère, d’où il vient et où il doit s’en aller.

Sentir un Kratos qui semble meurtri par son passé et qui tente désespérément de faire comprendre à son fils que la guerre n’est pas toujours la solution à toute chose. De l’autre côté, percevoir la vivacité d’esprit d’un jeune adolescent qui tente désespérément de chercher l’approbation de son père. En fait, c’est carrément un dilemme père-fils où, par moment, l’un comme l’autre cache des secrets à l’autre pour éviter de le blesser.

Pour conclure le tout

Ça a été très difficile pour moi de vous faire le test de ce jeu complet en évitant les divulgâcheurs et j’ai dû éditer et modifier mon texte à plusieurs reprises afin d’éviter d’en dire trop. Mais, je peux me permettre de vous dire une chose. God Of War: Ragnarök est une conclusion formidablement exceptionnelle à cette franchise.

Je dépose ma manette, le sourire aux lèvres, et je vous dis ceci : s’il avait été possible de donner 11/10, je l’aurais fait. Un énorme «MERCI» à PlayStation Canada pour la copie du jeu

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