«Je suis résidente de Limoilou, Limoiloup, Limoilouhood depuis 2011. Et croyez-moi, le plaisir et l’engouement croissent avec l’usage! Enfant, je m’y sentais perdue quand nous nous faisions reconduire au cinéma local par nos parents. Jeune adulte, avec un engouement pour l’urbain, j’ai élargi la circonférence de mes marches de la ville intra-muros et du quartier Saint-Jean-Baptiste vers cette basse-ville si caractéristique de Québec. Des journées complètes à la découverte des ressources locales jusqu’à la rencontre et la richesse de l’autre.
Que veut dire Limoilou? Le nom provient d’un manoir, situé près de Saint-Malo, en Bretagne, où Jacques Cartier a vécu les dernières années de sa vie.
Pourquoi Limoiloup? Et derrière la vitrine des Fourrures Roméo Falardeau, coin 3e et 7e, le généreux cadeau d’un fidèle client, la charismatique bête que les passants surnomment affectueusement Limoiloup.
Sauvé in extremis des flammes qui ont détruit le 15 janvier 2014 le commerce, il devient symbole de résilience utilisé pour amasser des fonds afin de venir en aide aux sinistrés. Il est depuis «un phénomène collectif d’attachement» comme point de repère. L’œuvre d’art publique de Guillaume Tardif, coin 3e et 6e, s’inscrit dans le cadre de l’aménagement de la future place Limouloise par la Ville de Québec.
Et l’allusion à Limoilouhood, elle? Il s’agit d’un balado de Catherine-Eve Gadoury et Justice Rutikara qui ont voulu déboulonner certains mythes sur le quartier.
Surtout, une vie communautaire riche avec de nombreux organismes d’économie sociale dans lesquels s’impliquent énormément les jeunes devenus adultes de St-Pie IX, reconnaissants. Des milieux naturels, dont le parc Cartier-Brébeuf, la rivière Saint-Charles et le Domaine Maizerets. Une riche histoire et la proximité de tout, tout, tout!
-Martine, une résidente adoptive sous le charme