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Grande corvée à l’École des Sentiers

Les jeunes ont participé avec motivation et engagement. Photo: Gracieuseté École des Sentiers

Le 13 octobre dernier, des élèves de l’École des Sentiers ont mis la main à la pâte pour ramasser des déchets sur le terrain de leur établissement scolaire et dans le boisé. Tous ensemble, ils en ont rassemblé pour plus de 500 livres.

L’école a accueilli l’organisme PurNat afin de les aider à rendre le site plus propre. «Faire une corvée de nettoyage était une demande des jeunes, explique Marie-Ève Pépin, enseignante et responsable du comité Enviro+. Au total, on était une soixantaine du comité et du secteur PEI. Nous allons refaire l’initiative à chaque année.»

Je voulais qu’on arrête de pouvoir se meubler dans le bois!

Marcel Poiré, fondateur de PurNat

Pour le fondateur de l’organisme, Marcel Poiré, l’évènement est bien plus qu’une corvée. «Ils ont vraiment bien répondu, et ils étaient très motivés. C’était comme une chasse aux trésors! Ils sont les adultes de demain. Quand on fait ce genre d’évènement, on souhaite aussi éduquer les jeunes et les mobiliser. Ils deviennent sensibilisés, et après, ce n’est sûrement pas eux qui laissent leurs déchets dans la nature.»

Les efforts mis en commun ont permis d’épurer les pourtours de l’école. «On a rempli vingt gros sacs de construction. Il y avait du métal, du plastique, des matelas, des mégots de cigarettes et des matériaux de construction.»

Évènement pour les entreprises

En plus de se rendre dans les écoles, PurNat offre des possibilités de team building aux entreprises, dont l’écologie est une valeur forte. Elles peuvent mobiliser leurs employés pour nettoyer un boisé, une rivière ou un ruisseau, par exemple. «On fournit les gants et tous les outils que ça prend pour ramasser les déchets», précise-t-il.

L’organisme peut compter sur l’entreprise Cascades comme partenaire. «Ça coûte une fortune de sortir des gros déchets et des véhicules du bois. Il faut parfois couper des autos, ou faire venir des machines.» L’organisme vend aussi le métal accumulé pour lui donner une seconde vie, et obtenir des fonds.

De plus en plus de demandes

C’est en constatant la quantité astronomique de déchets qui gisaient dans les boisés que le fondateur et amateur de plein air a eu l’idée de créer son organisme PurNat, en 2014. «Je voulais qu’on arrête de pouvoir se meubler dans le bois, affirme-t-il avec un brin d’humour. Mon idée de ramasser des déchets m’est venue à la Montagne des roches, à Charlesbourg.» Son premier évènement officiel s’est d’ailleurs passé dans ce boisé, en 2014. «On avait sorti quinze tonnes de déchets!»

Depuis quelques années, l’organisme voit les demandes augmenter. «On va dans les écoles, et on est partenaire de quelques villes pour ramasser les dépotoirs illégaux, explique-t-il. On a aussi sorti presque dix tonnes de déchets dans une réserve écologique des Laurentides. Parfois, on se déplace chez des gens qui accumulent des objets. On en a vus, des affaires!»

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