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Après les sablés, l’Osti d’Français veut un coup de pouce pour de nouveaux produits

Sébastien Romagny montre fièrement ses biscuits. Photo: (Photo Métro Média - Perrine Gruson)

CAMPAGNE. Sébastien Romagny a commencé à confectionner des biscuits au beurre dans son appartement du quartier Saint-Jean-Baptiste il y a à peine un an. Une pandémie et beaucoup de succès plus tard, il souhaite développer d’autres saveurs à ses biscuits et demande de l’aide pour propulser son entreprise au moyen d’une campagne de sociofinancement.

Lorsque Sébastien Romagny, la vingtaine moustachue et originaire du sud de la France, a mis pour la première fois les pieds au Québec, c’était à la pourvoirie de la Seigneurie du Triton en Haute-Mauricie dans le cadre de ses études en cuisine. Une fois revenu chez les cousins, il savait cependant qu’il allait retourner au Canada. «En 2018, j’ai tout lâché pour revenir à la pourvoirie, un permis vacances-travail en poche», indique le jeune homme qui s’est fait employer comme maître d’hôtel.

Sébastien Romagny montre fièrement ses biscuits.

Sébastien s’est installé à Québec peu après et son idée entrepreneuriale a alors germé. Il a commencé à confectionner des biscuits de chez lui et à les vendre dans des points de dépôt ou sur les marchés. Ses sablés, dont la recette a été travaillée finement pour correspondre aux mesures impériales et à une modification de certains ingrédients, se sont vendus comme des petits pains.

Le Français, qui pour le moment est seul dans son aventure, ne souhaite pas s’arrêter là. Sa business fonctionne si bien qu’il voit beaucoup plus grand. En lançant tout récemment sa campagne de sociofinancement sur La Ruche, il espère que ses projets débouleront. «Avec l’argent, j’aimerais engager une personne à la production. Je serai alors plus du côté ventes. J’aimerais également développer de nouvelles saveurs. J’ai toujours adoré la sommellerie et l’alcool», explique celui qui souhaite trouver la recette parfaite de craquelins à la drêche de bière, un résidu de brassage. Également, le jeune homme d’affaires souhaite dans ses plans obtenir le logo de Produit du Québec pour ses douceurs.

Producteurs locaux

Que ce soit pour ses biscuits à la fleur de mélilot, une fleur qui goûte la vanille, ou encore ceux au chocolat d’un chocolatier de Carleton-sur-Mer ou encore ceux à l’érable, M. Romagny veut mettre de l’avant les producteurs locaux. Des biscuits salés à la drêche de bière s’inscrivent dans cette perspective, ainsi que dans celle de la réutilisation aussi bien alimentaire que pour les emballages, que le résident du quartier Saint-Jean-Baptiste souhaite entièrement recyclables.

Des affaires solides, sans se prendre trop au sérieux

Le jeune Français joue beaucoup sur son personnage d’Européen fraîchement débarqué (le nom des sablés de l’Ostie d’Français le dit), sa campagne publicitaire en D’Artagnan pour le sociofinancement en témoigne également. Il s’amuse et fait montre d’une grande autodérision. «Je souhaite m’amuser au max. Mon volet favori, c’est de faire rigoler», explique le passionné de cuisine et de saveurs boréales.

Pour adopter un Osti d’Français: https://laruchequebec.com/fr/projet/adopte-un-osti-dfrancais

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