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Bionaissance fait le pari de la fertilisation naturelle pour la verdure

Les fondateurs de Bionaissance, Yannick Martel et Vincent Guay-Brooks, misent sur l’efficacité des biopesticides pour satisfaire les amateurs de verdure. (Photo gracieuseté) Photo:

AFFAIRES. Amis d’enfance ayant partagé la passion du hockey de compétition puis l’intérêt pour l’entrepreneuriat, il était tout naturel que Yannick Martel et Vincent Guay-Brooks s’associent en affaires. Cette complicité se poursuit au sein de l’entreprise de traitement de pelouse Bionaissance, qu’ils ont fondée dans l’espoir de faire avancer une industrie longtemps restée campée sur ses bases.

L’aventure a démarré modestement, il y a cinq ans, dans le sous-sol chez leurs parents. Durant leurs études universitaires, les deux compères revenus de leur expérience de hockey élite dans un collège aux États-Unis ont multiplié les petits boulots. Ils ont travaillé de soir et parfois de nuit, tout en complétant leur baccalauréat, pour l’un en administration et finances et pour l’autre en administration et comptabilité. Le but ultime étant de se payer les équipements de base pour leur entreprise horticole.

Cet attrait pour le domaine des services d’entretien paysager s’est imposé en toute logique expliquent les deux associés. «On cherchait à se lancer en affaires, tout en complétant nos études durant les hivers. Nous avons pensé à une entreprise saisonnière. Ainsi, de septembre à avril, on étudiait et de mai à septembre, on pouvait développer notre compagnie. On a vite remarqué que le demande était forte pour le traitement de pelouse, mais l’insatisfaction aussi. Il y avait lieu d’apporter des améliorations.»

Écoresponsabilité

Pour bonifier leur connaissance du domaine, les jeunes entrepreneurs dans la vingtaine ont complété un certificat en horticulture. Ils ont ajouté une formation en développement durable. Puis, ils ont consulté des horticulteurs aguerris, afin de mettre au point leur concept écoresponsable. Un élément déclencheur a été ces affiches interdisant l’accès à la pelouse que Yannick voyait lorsqu’il promenait son chien dans les rues de L’Ancienne-Lorette. L’intention d’éviter les produits chimiques s’est imposée.

«En plus d’être peu efficace et de cibler essentiellement le pissenlit, ces produits sont nocifs pour la santé. Nous avons trouvé un biopesticide qui traite un plus large éventail de mauvaises herbes, sans danger pour les gens et les animaux. Notre intérêt pour les produits écologiques vient de là. Cela fait que notre entreprise se trouve parmi les rares autorisées à traiter les terrains des garderies à Québec», relate Yannick Martel.

Les programmes de fertilisation sont variés et adaptés à chaque terrain. (Photo gracieuseté)

Développement des affaires

La situation particulière de la Covid-19 a été perçue comme un tremplin plutôt qu’un frein par lui et son associé. «Nous sommes restés positifs et en se disant qu’il fallait frapper plus fort dans le marché avec plus de publicité. Il a fallu qu’on s’adapte. On a fait nos entrevues par Skype pour monter l’équipe. Puis on a commandé nos produits pour être prêts dès le début de la saison. Bref, on s’est dit qu’on ouvrait la machine malgré la crise. On a même embauché deux téléphonistes.»

En guise de sûreté, ils ont réalisé une entente comme gestionnaire d’équipe de travail avec une entreprise spécialisée dans le nettoyage et la désinfection de bâtiments (CHSLD, épiceries, pharmacies, etc.). Finalement, leurs services de traitement de pelouse ont le vent dans les voiles plus que jamais. Pendant que l’industrie anticipe une contraction du marché, eux prévoient une croissance des contrats.

Parallèlement, les deux associés continuent de diversifier leur potentiel d’intervention. Ainsi, Vincent a ajouté une certification en gestion parasitaire des insectes. De son côté, Yannick suit des cours pour décrocher sa licence d’entrepreneur général. Cela permettra d’offrir le service d’installation de patio et de clôture chez les clients qui désirent améliorer leur cour. Il est même question de développer des filiales de Bionaissance.

Bionaissance a ses bureaux à L’Ancienne-Lorette et un bureau satellite à Beauport. Pour plus d’information: bionaissance.ca.

Conseils tonte pelouse

  • En été, coupez l’herbe à une hauteur de 7-8 cm, cela prévient l’envahissement des mauvaises herbes et insectes.
  • Évitez de ramasser les rognures sur la pelouse, car elles agissent comme fertilisant azoté, en plus de préserver l’humidité du sol.
Éviter les produits chimiques et faire avancer le traitement de pelouse ont motivé la création de Bionaissance. (Photo Métro Média – François Cattapan)

Québec Hebdo

 

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