Démolition non autorisée de l’ancienne maison du maire Labeaume
CONSTRUCTION. Situation pour le moins embarrassante pour la Ville de Québec. L’ancienne résidence ayant appartenu au maire Régis Labeaume a été rasée sans autorisation requise, à peine quelques mois après sa vente.
Pour ajouter à l’incongruité de la chose, la demeure de l’avenue du Cap-au-Diable présentait une certaine «valeur architecturale». Des experts en patrimoine bâti autant que la Société d’histoire de Sillery s’en sont désolé. Érigée en 1966, la résidence Paul-H.-Bilodeau était un bungalow aux influences modernes. Conçue par l’architecte André Robitaille, elle offrait une vue sur le fleuve depuis la falaise.
Un permis a bien été délivré par la Ville l’automne dernier. Toutefois, celui-ci prévoyait l’agrandissement et la rénovation de la maison. Il n’était alors pas question de sa démolition en vue d’une reconstruction entière.
Recours évalués
L’étonnant constat a été fait à la suite d’une inspection de chantier à la fin janvier. Dès lors, l’arrêt des travaux a été ordonné. L’administration municipale évalue les recours éventuels en fonction du règlement d’urbanisme. Le nouveau propriétaire s’expose à une pénalité pouvant aller d’une amende sévère à une interdiction de bâtir.