Piscine extérieure réclamée à Cap-Rouge
LOISIRS. Se désolant de vivre dans un rare sinon unique quartier de Québec à ne pas disposer d’une piscine extérieure, des citoyens de Cap-Rouge se mobilisent afin de réclamer l’ajout d’une telle installation localement.
Pour Marie-Claude Rousseau, jeune mère de famille à l’origine de la démarche, «après plusieurs projets de construction ou de rénovation dans les autres arrondissements, les élus doivent penser faire de même à Cap-Rouge. Plusieurs résidents du secteur trouvent, comme moi, qu’il est anormal qu’un quartier de 17 000 habitants ne compte aucune piscine municipale extérieure.»
À son avis, cela servirait aussi bien les enfants, les familles que les aînés. «Même les camps de jour estivaux en tireraient avantage, estime-t-elle. Ça n’a pas de bon sens d’être obligé de se rendre à Sainte-Foy pour se rafraîchir, d’autant plus que les piscines y sont souvent bondées. Cap-Rouge a de beaux parcs, mais il lui manque assurément une piscine publique.»
Selon Mme Rousseau, il est temps d’y voir dans la planification des investissements pour l’avenir. Une pétition intitulée OUI à une piscine extérieure à Cap-Rouge circule à cet effet. La version inscrite sur le site Internet mesopinions.com compte déjà 555 signatures, auxquelles s’ajoutent plus de 120 autres appuis sur une version papier. L’intention est de soumettre le tout à l’assemblée du conseil d’arrondissement, début décembre, pour sensibiliser les élus à cette requête.
Arguments favorables
L’évolution et la densification du quartier sont des arguments qui militent en faveur du projet, prétend son instigatrice. «Il en va de même pour l’accessibilité, puisqu’il faut plus de 10 minutes en auto ou 30 à 45 minutes en autobus, avec une correspondance, pour accéder à la piscine extérieure la plus proche», ajoute Mme Rousseau.
Cette dernière réfute l’argument des coûts dispendieux qu’on lui a servi lors de ses premières approches auprès de la Ville. «Un investissement dans la qualité de vie des citoyens, ça se justifie et s’intègre bien au plan triennal d’immobilisations», suggère celle qui croit que l’existence autrefois d’une piscine publique au golf de Cap-Rouge explique peut-être que le secteur a été négligé en la matière.
On peut appuyer la démarche à l’adresse Internet suivante…
Québec Hebdo