Facture en hausse pour stabiliser la plage Jacques-Cartier
MUNICIPAL. Afin de répondre aux exigences accrues du ministère de l’Environnement, un second avis de modification vient d’être apporté au contrat de services professionnels en ingénierie pour l’étude d’impact sur la stabilisation des berges de la Plage-Jacques-Cartier. Résultat: la facture de planification des travaux grimpe.
Selon ce qu’il est permis de constater dans un récent rapport décisionnel de la Ville de Québec, le montant initial attribué à la firme Stantec Experts-conseils est passé du simple au triple. Ainsi, alors que l’appel d’offres public avait débouché sur l’octroi d’un contrat de 121 327$ dès 2017, un premier avis de modification d’une somme de 74 673$ a été approuvé en décembre 2018.
Voilà qu’au cours de l’été, le Service de l’ingénierie de la Ville a signifié un second avis de modification pour ajouter des honoraires professionnels additionnels d’un montant de 169 013$. Cet autre ajout porte le total du contrat incluant les taxes à 365 014$.
«Ces honoraires supplémentaires sont relatifs aux précisions demandées par le ministère de l’Environnement, en lien avec l’étude d’impact environnemental. Celles-ci visent à expliquer les méthodes préconisées de stabilisation des berges à partir de modélisations en hydraulique sur un an. S’ajoutent notamment une étude détaillée sur le transport des sédiments, ainsi que des simulations de la réfection des sept tronçons problématiques ciblés dans l’étude d’impact», évoque-t-on dans le document officiel.
Il est aussi question d’interventions urgentes à être effectuées dans les meilleurs délais. Déjà les échéanciers ont dû être reportés de l’automne 2019 au printemps 2020. Par le passé, la conseillère municipale locale, Anne Corriveau, a insisté sur «l’importance d’agir rapidement devant la préoccupante dégradation des berges». À son avis, le phénomène d’érosion fait des ravages depuis longtemps. Après des mesures temporaires et il y a lieu de protéger le site des assauts du Saint-Laurent par de moyens permanents.
Québec Hebdo