Nouvel écrin pour un joyau naturel: accueil bonifié à la base de plein air de Sainte-Foy
CONSTRUCTION. Que ce soit en solo, en groupe ou entre amis, les sorties à la base de plein de Sainte-Foy ne seront plus jamais les mêmes. Depuis cet été, cet îlot de verdure au cœur de la cité profite de nouvelles installations qui rendront les visites beaucoup plus confortables en toute saison.
Il reste quelques travaux de finition à compléter, mais le résultat est superbe comparé à ce qui existait auparavant. Vaste et moderne, le pavillon d’accueil se veut un bâtiment vraiment digne de ce nom. L’espace aéré et baigné de lumière saura plaire tant aux familles, qu’aux sportifs d’un jour et aux amateurs de nature de toujours. La présence d’une salle de cours et d’un grand espace multifonctionnel, ainsi que l’ajout prochain d’une terrasse extérieure, contribueront à diversifier l’offre de l’endroit.
Les intentions de la Ville de Québec sont claires à cet effet. «Avec la construction du pavillon d’accueil et le nouveau mode de gestion et d’animation confié à un tiers, nous souhaitons mettre en valeur le potentiel du troisième plus grand parc en superficie de Québec et axer son développement sur son élément identitaire qu’est le lac Laberge. Nous espérons aussi que cela favorisera la pratique d’activités sportives et maximisera la tenue d’événements d’envergure», a mentionné le maire Régis Labeaume.
Un plan de match qui cadre bien avec les vues et volontés du gestionnaire du site qui reste propriété de la municipalité. Le Groupe Plein Air Faune a bien l’intention de tirer avantage des connaissances de ses partenaires (la Fédération des pourvoiries du Québec, la Fédération des trappeurs du Québec, la Fédération québécoise du saumon d’Atlantique et Zecs Québec) pour remplir son mandat. Assurément, il agira dans un milieu de travail des plus stimulants.
Environnement de travail apprécié
«C’est vraiment un bel espace à la fois fonctionnel et pratique. Nous sommes choyés de venir travailler ici. Pour l’équipe, c’est super motivant d’intégrer de nouveaux locaux de cette qualité. Et nous sommes heureux de les partager avec le public, qui est de plus en plus nombreux à en faire la découverte et à en bénéficier», explique Pascal Raymond. Le directeur du Groupe Plein Air Faune y occupe un bureau depuis l’automne dernier, période durant laquelle il a monté son équipe. Comptant une trentaine d’employés, celle-ci a débuté la gestion des installations de la base de plein air au printemps.
Vu de l’extérieur, le bâtiment contemporain présente un jeu de modules interreliés par un hall central. À l’intérieur, on profite de l’immensité du lieu accentuée par des plafonds cathédrale et une fenestration abondante. Par respect pour la nature qui entoure le lieu, les architectes ont privilégié l’usage de matériaux nobles comme l’ardoise et le bois du Québec. L’endroit sera assurément en nomination lors d’éventuels concours d’architecture et de promotion de la construction à base de produits forestiers.
Potentiel de développement
Outre l’événementiel, un ajout apprécié est sans contredit la présence de grands vestiaires avec casiers, toilettes et douches. «Tout le monde pourra en profiter davantage. Autant notre personnel, nos partenaires et leurs membres, que les visiteurs, les camps d’été et les groupes scolaires apprécieront ces espaces améliorés. De plus, nos quatre organismes de chasse, pêche, trappe et promotion de la faune (locataires regroupés sous le même toit) pourront contribuer au développement de projets en mettant à profit leurs ressources expertes», souligne M. Raymond.
Ce dernier se veut rassurant, «il n’est pas question de tenir des activités de tirs sur le site. À part le tir à l’arc, qui sera maintenu, il pourrait y avoir des cours théoriques de maniement et de prévention sans plus. Toutefois, il n’y a pas lieu de craindre pour la quiétude des lieux.» L’objectif consiste à accroître l’offre et la fréquentation de l’endroit réputé pour la baignade, le canot, le pédalo, nouvellement la planche à pagaie, le disque golf, la marche et la course en sentier, ainsi que la marche, le ski de fond, la raquette et la trottinette de neige en hiver.
Échéancier et coûts
- Livraison du projet global prévue en septembre ou au plus tard cet automne.
- Coût des travaux évalué à 9,4M$, dont 7,2M$ pour le pavillon d’accueil.
Québec Hebdo