Les sinistrés de la Lorette reviennent à la charge
MUNICIPAL. Ayant passé près de revivre des moments douloureux et stressants au cours du printemps, les membres du Regroupement des sinistrés de la rivière Lorette implorent leur Ville de s’entendre avec l’agglomération de Québec, afin de compléter les démarches pour instaurer une solution permanente.
Profitant d’un récent passage devant le conseil municipal de L’Ancienne-Lorette, le nouveau président par intérim du comité citoyen a salué la présence sur le terrain des équipes de travaux publics. Selon Denis Lavoie, il s’en est fallu de peu, à la fin avril, pour revivre les inondations survenues antérieurement.
«Les mesures temporaires ont tenu le coup et fait l’ouvrage. Nous en sommes reconnaissants. Toutefois, plusieurs se demandent pourquoi l’agglomération ne va pas de l’avant avec la solution optimale que constitue le déploiement du mur anti-crue. Nous demandons à ce que la Ville fasse les pressions nécessaires pour que cela se réalise. On ne veut pas stresser à chaque pluie. On est à bout», a déclaré M. Lavoie.
Rappelons que la Ville de Québec a mis le projet de mur anti-crue sur la glace, en novembre 2017, alors que le dossier était rendu à l’étape des appels d’offres. La raison invoquée était que l’intervention était inutile si le ministère de l’Environnement s’entêtait à ne pas ajuster ses cartes de zones inondables en conséquence.
Même s’il boycotte le conseil d’agglomération, le maire Émile Loranger a indiqué avoir à cœur la situation des sinistrés. Membre d’un comité de travail avec le directeur général de L’Ancienne-Lorette et des représentants de Québec, le conseiller municipal Charles Guérard s’est fait rassurant quant à l’évolution du dossier.
«Je ne peux rien révéler parce que tout se déroule à huis clos, a-t-il précisé, mais ça avance. Le dossier n’est pas mort et il y a de l’espoir que ça évolue prochainement à la faveur du nouveau gouvernement provincial en place.»
Québec Hebdo