Régler les problèmes de main-d’œuvre au déjeuner
SOCIÉTÉ. Le regroupement du réseau des gens d’affaires de Beauport a eu droit à une conférence originale lors de son dernier déjeuner réseautage. Éveline Dumais, directrice de Services Québec de Beauport, est venue s’entretenir avec les entrepreneurs présents sur les solutions offertes face au problème du manque de main d’œuvre.
«Tous les économistes s’entendent que le problème de la main-d’œuvre va perdurer dans le temps alors il faut trouver des solutions. Il y a trois champs où une entreprise peut trouver des réponses: l’acquisition de la main d’œuvre, son développement et sa conservation», affirme la directrice lors de sa conférence.
Pendant près de trente minutes, elle a brossé un portrait de tous les services offerts aux entreprises. Des solutions passant de l’implantation d’un département de ressources humaines, à la formation des employés, au programme d’aide à l’intégration des immigrants. «Je pense que c’est terminé le temps de la simple acquisition de la main d’œuvre. Il faut aussi que les entreprises fassent un bout de chemin (responsabilité conjointe) en offrant des bonnes conditions aux employés. Je parlais l’autre jour à une entreprise sur la Côte-de-Beaupré qui me disait qu’elle n’avait aucun problème de main-d’œuvre parce qu’elle prenait un très grand soin de ses employés. Un bel exemple de fidélisation.»
Même si plusieurs chefs d’entreprises n’ont aucune idée de toutes les possibilités offertes à eux, la directrice les a invités à consulter le portail d’Entreprises Québec et d’Emploi Québec ou une foule de conseils sont là pour les aider.
«Nous existons pour donner des solutions, mais la vérité est qu’une entreprise aura recours à nos services seulement quand le besoin se fait sentir. C’est un peu pour cela que nous ne faisons pas de publicité pour nos services.»
Année charnière
Alupa Clarke, député fédéral dans Beauport-Limoilou et instigateur du réseau des gens d’affaires de Beauport, affirme que c’est maintenant le temps pour le regroupement de prendre son indépendance. «Nous sommes maintenant dans une phase où un conseil d’administration est en train de se constituer. Il faut que ça devienne une entité légale et que le regroupement puisse voler de ses propres ailes et sans mon apport. Cela a toujours été le but initial. Il ne faut pas aller trop rapidement, mais j’aimerais que cela soit consolidé d’ici la fin de l’été.»