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Inauguration de la passerelle au-dessus de la rivière Saint-Charles

AMÉNAGEMENT. La Ville de Québec a procédé mardi à l’inauguration officielle de la passerelle cyclopédestre des Trois-Sœurs, qui relie désormais les deux rives de la rivière Saint-Charles, à la hauteur de la rue Bourdages, à Vanier. Les élus municipaux ne l’avaient pas sitôt étrennée que, déjà, ils évoquaient la possibilité d’installer un deuxième pont du côté de l’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres.

Il faut dire que la construction d’une passerelle pour enjamber la Saint-Charles était attendue depuis de nombreuses années dans le secteur. «C’est un projet qui avait même été lancé il y a plusieurs dizaines d’années, à l’époque de l’aménagement de la rivière Saint-Charles, et qui avait été mis de côté. On était allé jusqu’à installer des structures, mais la passerelle n’avait pas été faite», a rappelé Julie Lemieux, vice-présidente du comité exécutif responsable de la culture, du patrimoine et de l’aménagement du territoire.

La volonté de la Ville de Québec d’encourager les transports actifs et d’améliorer les aménagements de zones riveraines comme celles du parc linéaire de la Rivière-Saint-Charles aura finalement permis à la passerelle de voir le jour. Accessible aux piétons et aux cyclistes, elle fait le pont entre le secteur résidentiel de la rue Bourdages, le secteur commercial du boulevard Wilfrid-Hamel, le site d’ExpoCité, le parc Victoria, le quartier Saint-Sauveur et le secteur commercial et institutionnel du quartier Saint-Roch. Conçue pour accommoder les personnes à mobilité réduite, elle facilitera également les déplacements des usagers de l’Institut de réadaptation en déficience physique de Québec, situé à proximité.

Réalisée au coût de 2,5M$ par la Ville de Québec avec le soutien du ministère des Transports, la passerelle des Trois-Sœurs doit son nom aux trois plantes (maïs, haricot, courge) qui formaient la base de l’alimentation des populations iroquoiennes au 16e siècle.

Une deuxième passerelle?

Le projet s’inscrit par ailleurs dans la Vision des déplacements à vélo lancée récemment par la Ville. «Avec cette Vision, et la passerelle va nous aider à le faire, on veut convaincre les citoyens qui habitent à moins de 5km de leur travail de troquer l’auto pour le vélo», a souligné Julie Lemieux.

Aussi envisage-t-elle d’inclure au prochain Programme triennal d’immobilisations (PTI) une deuxième passerelle qui, elle, permettrait aux futurs résidents de l’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres de rallier Limoilou.

Des compteurs de cyclistes

Dans la foulée de cette Vision, la Ville a profité de l’inauguration de la passerelle pour dévoiler son premier compteur de cyclistes, qui vise à recueillir des données afin d’en savoir plus sur l’utilisation du réseau cyclable. Depuis jeudi dernier, ils sont ainsi quelque 2300 cyclistes à avoir traversé la Saint-Charles. «Ça prouve qu’on répond à un besoin», se félicite Julie Lemieux.

D’autres compteurs seront installés progressivement sur le territoire dont, prochainement, sur la rue du Pont, où une nouvelle piste cyclable doit voir le jour d’ici la fin du mois de juin. Là comme ailleurs, le compteur permettra à la Ville de mesurer la pertinence de ses actions par rapport à sa Vision des déplacements en vélo, et d’ajuster le tir au besoin.

Québec Hebdo

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