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Les marchés locatifs se remettent des effets de la pandémie

La situation s'améliore sur les marchés locatifs du pays, mais l'abordabilité inquiète. Photo: gracieuseté

LOGEMENT. Après avoir atteint un sommet provoqué par la pandémie en 2020, le taux d’inoccupation national des appartements locatifs est demeuré stable à 3,1% en 2021. C’est la principale observation du récent Rapport sur le marché locatif, publié par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).

Il ressort également que l’augmentation de l’offre et la stabilité du taux d’inoccupation ne sont pas garants d’un marché équilibré et paisible. En effet, l’abordabilité des logements locatifs demeure un enjeu de taille partout au pays.

Mesure d’abordabilité par région.

Cet aspect est généralement défini comme «le fait de consacrer au plus 30% du revenu brut au loyer mensuel». Dans le dernier Rapport sur le marché locatif, la SCHL propose une nouvelle façon de concevoir l’abordabilité dans les divers centres urbains du pays. Au moyen du loyer mensuel moyen d’un appartement de deux chambres dans une région donnée et du salaire horaire moyen de cette même région, on détermine le nombre total d’heures qu’une personne devrait travailler par mois pour payer un loyer moyen.

Un emploi à temps plein correspond à 150 heures par mois (soit 37,5 heures par semaine). Ainsi, pour les régions où il faut plus de 150 heures de travail, le loyer moyen n’est pas abordable pour une personne seule au salaire moyen. Et ce, surtout si elle n’a pas d’autres sources de revenus, même si elle travaille à temps plein.

Situation difficile pour les familles

«La période des déménagements sera difficile pour les familles en 2022, peut-être davantage que l’an dernier». C’est l’avertissement qu’a lancé Véronique Laflamme, porte-parole du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU). La rareté des logements de trois chambres à coucher et plus, surtout à loyer moins élevé, l’inquiète particulièrement.

Dans la région métropolitaine de Québec, le taux de vacance des logements de trois chambres n’est que de 1,5%. Or, l’offre est encore plus serrée dans certains secteurs comme la Basse-Ville où il n’atteint que 0,3%, la Rive-Sud où il est de 0,7% et le secteur Saint-Augustin-Cap-Rouge où il est carrément de 0%.

Métro Média

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