Compléments d’analyse dans les causes de Poulin et Beaupré-Asselin
TRIBUNAL. Nouveaux reports dans les causes très médiatisées d’Arnaud Poulin, accusé de tentative de meurtre dans un stationnement à Charlesbourg, et d’Alexandre Beaupré-Asselin, arrêté notamment pour méfaits à l’Hôtel-Dieu de Lévis. Des analyses psychiatriques plus poussées sont requises.
Dangerosité
Dans le dossier d’Arnaud Poulin, la couronne a déposé une requête afin d’obtenir un rapport d’expert pour établir le degré de dangerosité de l’individu. Cette procédure, à laquelle souscrit la défense, permettra de prendre des dispositions quant à la suite du procès. En attendant de savoir s’il doit être identifié comme un délinquant à haut risque, le prévenu restera détenu à l’Institut de santé mentale de Québec.
Rappelons que Poulin a été accusé de tentative de meurtre, de voies de fait graves mettant la vie en danger et de port d’une arme. Au petit matin du 19 janvier dernier, il a agressé à l’arme blanche un jeune âgé de 25 ans, comme lui, sans raison apparente. L’attaque s’est produite à proximité du 476, de la 49e Rue Ouest, dans l’arrondissement Charlesbourg à Québec. L’état de santé mentale du prévenu est pris en considération dans cette affaire. La victime se remet toujours de sérieuses blessures qui ont fait craindre pour sa vie.
Prolongation
Faisant face à plusieurs accusations pour des écarts de conduite rocambolesques survenus l’automne dernier, Alexandre Beaupré-Asselin a comparu de nouveau vendredi pour répondre à des charges additionnelles de méfait. La couronne en a profité pour réclamer, avec l’appui de la défense, un prolongement de 30 jours de l’évaluation psychiatrique en cours. Sa détention provisoire s’en trouve maintenue.
On se souviendra que Beaupré-Asselin avait reçu une balle de pistolet tiré par un policier à qui il avait tenté de s’en prendre au cours d’une visite médicale à l’Hôtel-Dieu de Lévis le 23 octobre dernier. En plus des accusations d’agression sur un agent de la paix, l’individu de 29 ans collectionne une trentaine de chefs d’accusation pour voies de fait, menaces, fraude et extorsion. En fonction du résultat de l’évaluation, la cause doit revenir devant le tribunal début avril, à l’étape de l’enquête sur remise en liberté.
Québec Hebdo