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Sept suspects arrêtés dans une affaire d’intimidation extrême

Photo: iStock

Le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) a procédé mardi soir à l’arrestation de sept jeunes âgés entre 14 et 19 ans, après que ceux-ci aient menacé de s’en prendre gravement à deux autres mineurs, au cours des derniers jours, à Val-Bélair.

Une des deux victimes aurait été menacée de subir des lésions graves et serait victime d’intimidation au quotidien selon les informations dont dispose la police. La direction de l’école aurait suggéré au jeune de composer le 911 sans délai s’il se sentait menacé par les suspects.

Les policiers ont été appelés à intervenir aux alentours de 22h sur une scène de harcèlement par plusieurs adolescents envers deux autres. La plupart des suspects porteraient des vêtements au niveau de la tête pour cacher leur visage et l’un d’entre eux porterait une cagoule complète.

En arrivant sur les lieux quelques minutes plus tard, les agents ont localisé sept jeunes au coin du boulevard Pie-XI Nord et de la rue de l’Etna. Ils les ont interpellés, mais les suspects n’ont offert aucune collaboration, allant même jusqu’à insulter et encercler agressivement les membres du SPVQ.

Les patrouilleurs ont demandé des renforts pour mettre fin à l’escarmouche. Plusieurs jeunes ont résisté à leur arrestation, particulièrement celui qui portait une cagoule complète. Les policiers sont allés jusqu’à présenter l’arme à impulsion électrique pour convaincre le récalcitrant de se laisser maîtriser. Le département des communications du SPVQ affirme qu’elle n’a pas été actionnée pendant l’opération.

Les sept personnes arrêtées font face à des chefs de harcèlement criminel et de port de déguisement dans un dessein criminel. Une fouille a permis au service de police de trouver trois couteaux et une cagoule en possession des suspects.

Ces derniers ont été libérés avec promesse de comparaître et devront respecter les conditions de ne pas importuner les victimes et de ne pas communiquer entre eux. Les six mineurs ont été remis à la charge de leurs parents et le SPVQ poursuivra son enquête.

«Cette intervention résulte d’un cas d’intimidation extrême où les victimes voient leur qualité de vie affectée par le comportement des suspects», affirme le département des communications dans un communiqué.

 

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