Des vinyles chez le barbier
Blades Barbier propose un concept doublement rétro
AFFAIRES – Des salons comme Blades Barbier sont déjà connus pour leur spécialité d’antan remise au goût du jour du rasage à la lame avec serviette chaude. La nouvelle succursale de Place de la Cité pousse le concept rétro plus loin en ajoutant un espace dédié à la vente de vinyles usagés. Deux raisons complémentaires pour la clientèle d’aller y faire un tour pour profiter de soins capillaires tout en redécouvrant la musique populaire d’hier.
L’idée d’intégrer une boutique de disques au salon de barbier est née d’une passion pour la musique que partagent Rafaël Jimenez, propriétaire de Blades Barbier et Coifferie Internationale, et un de ses fidèles employés. Coiffeur pendant 43 ans chez Coifferie Internationale, Jean-Guy Couture poursuit son association dorénavant à titre de disquaire chez Blades Barbier. Le local commercial comporte également une boutique de produits spécialisés.
«Jean-Guy fait partie de notre équipe depuis bientôt 45 ans. Par précaution, il a décidé de mettre fin à sa carrière de coiffeur lorsqu’est arrivée la pandémie. C’est en tentant de trouver une façon de le garder avec nous qu’est venue l’idée de lui confier un nouveau projet. Ce concept éclaté et novateur allie notre profession et notre passion commune pour la musique», explique M. Jimenez.
Voisin de Coifferie Internationale dans l’allée centrale du centre commercial, Blades Barbier se veut le complément de sa bannière sœur, un salon également fondé par la famille Jimenez, en 1977. Ce dernier est d’ailleurs le plus ancien locataire de Place de la Cité avec ses 45 années d’existence au compteur.
Vaste collection
On retrouve dans l’espace Blades Le Disquaire une sélection de plus de 3000 vinyles qui raviront les collectionneurs autant que les amateurs de musique rétro. «Parmi les albums et coffrets en présentoir se côtoient, par exemple, les Beatles, Rolling Stones, King Crimson, Pink Floyd, The Police, Supertramp, Queen ou Springsteen. Les nouveaux arrivages étant fréquents, chaque visite est une occasion de dénicher de nouvelles trouvailles», s’enorgueillit M. Couture.
Destiné aux mélomanes de ce monde, le coin disquaire met à leur disposition des vinyles originaux dénichés à différents endroits. Nettoyés et inspectés, les disques usagés mettent de l’avant plusieurs artistes et succès de style rock datant des années 1950 jusqu’à la fin de la décennie 1980. Chaque semaine, le roulement constant permet d’afficher plusieurs nouveautés qui viennent rehausser l’inventaire musical.
Deuxième succursale
Avec l’ouverture d’un salon à Place de la Cité, Blades Barbier compte désormais une deuxième adresse. Elle s’ajoute à celle des Galeries de la Capitale, inaugurée il y a cinq ans. L’aménagement du nouvel espace et la mise en place du concept de disquaire représentent un investissement de 500 000$. Au centre du commerce au design signé par la firme Patriarche Architecture, s’alignent six postes occupés par une dizaine de barbières et barbiers.
Misant sur une ambiance à la fois rétro et moderne, Blades Barbier combine boutique de produits capillaires pour hommes et salon de barbier. On y offre la coupe des cheveux, la taille de la barbe, le rasage à l’ancienne, ainsi que des produits et accessoires de barbier de qualité professionnelle. La bannière fait partie d’un groupe rassemblant Coifferie Internationale, Colorsha et Coifferie.com.
«Blades La Cité, c’est un salon de barbier vintage et nouveau genre à la fois, qui offre l’expérience d’un rasage à la lame avec serviette chaude comme autrefois… et des découvertes musicales.» – Rafaël Jimenez, propriétaire
Pour plus d’information: www.bladesbarbier.com.
