Soutenez

Kaléidoscopes: une vraie première édition «promettante»

Le Winterbar du Marché de Noël allemand a été transformé en scène musicale. Photo: Gracieuseté/Kaléidoscopes/Caroline Grégoire

Après avoir dû annuler sa programmation à la toute dernière minute en 2021 en raison de l’imposition de nouvelles mesures sanitaires, la première édition de Kaléidoscopes qui s’est tenue du 27 au 31 décembre dernier sur les sites du Marché de Noël allemand s’est avérée concluante. Les organisateurs ont été comblés par la réponse des visiteurs d’ici et d’ailleurs et espèrent convaincre leurs partenaires de renouveler l’expérience pour les années à venir.

«On a eu une semaine magique au-delà de nos attentes. Et ce même si la tempête du 23 décembre dernier a laissé des séquelles qui nous ont obligés à faire des choix douloureux», a exprimé l’idéateur du concept et directeur de production du Marché de Noël allemand, Mathieu Girard. En effet, comme la tempête a endommagé sérieusement le site situé au pied du Château Frontenac, il a été convenu qu’il était trop difficile de le remettre sur pied dans les temps avec les effectifs en place. Ainsi, les performances d’arts vivants qui étaient initialement prévues pour se tenir près du célèbre hôtel ont été déplacées sur la rue Sainte-Anne et l’exposition de photographie de l’organisme Kinomada a été abandonnée.

«Le projet de création théâtrale nous a éblouis, nous a fait rire et nous a fait voyager. Les jeunes en théâtre nous ont offert des performances vraiment chouettes. On est très content de la manière dont ce projet-là s’est déroulé», a expliqué M. Girard tout en soulignant que le site de Place d’Youville davantage axé sur le patrimoine vivant a aussi connu un «bel achalandage». Quant à la scène musicale animée par Le Pantoum dans les Jardins de l’Hôtel-de-Ville, elle a reçu des «prestations épiques» comme celles de Gab Paquet, de la formation Le Rêve du Diable, ou de Bosko Baker, soutient l’organisateur.

«Nous n’avons pas fini de dresser tous les bilans, mais pour nous, il est clair qu’on tient quelque chose. On souhaite pouvoir convaincre nos partenaires et bailleurs de fonds de reconduire pour plusieurs éditions ce projet-là. C’est de la création de moments d’intimité et de magie autour de différentes disciplines artistiques», mentionne M. Girard en entrevue avec Métro sans s’avancer sur des chiffres d’achalandage «puisqu’il y a beaucoup de va-et-vient» et qu’une étude a été commandée.

Chaque semaine, une sélection des nouvelles de votre arrondissement.

Nos infolettres vous suivent partout.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Toute l'actualité locale au même endroit.

En vous inscrivant à Mon Métro, vous manifestez votre engagement envers la presse locale. + Profitez d’une expérience numérique personnalisée en fonction de vos champs d’intérêt et du quartier où vous résidez. + Sélectionnez vos articles favoris pour une lecture en différé.