Des pièces de théâtre vaniéroises jouées un peu partout dans le monde
Le Vaniérois, Luc Boulanger, s’est rendu récemment en Allemagne afin d’assister à la présentation de l’une des pièces qu’il a écrite. Plus tôt cette année, il a reçu une demande d’une enseignante d’une petite ville nommée Sigmaringen. Cette dernière souhaitait traduire le texte des «Orphelins à temps partiel». Et puis, une invitation lui a été acheminée. L’auteur et metteur en scène s’est retrouvé au collège Hohenzollern à écouter sa pièce traduite en allemand.
«Orphelins à temps partiel» est l’ouvrage théâtral le plus joué de Luc Boulanger. Écrite en 2001 pour des comédiens âgés de 9 à 13 ans, l’histoire a été montée pour la première fois avec La petite troupe à Vanier. Il s’agit des aventures d’une famille où les enfants ne veulent pas participer aux tâches domestiques.
«Je connais la pièce très bien. En allemand, ça n’a pas causé de problème, c’est une langue expressive», commente l’artiste de l’arrondissement des Rivières.
Pendant un bon bout de temps, les pièces du Vaniérois ont été davantage achetées et présentées au Québec. «Maintenant, c’est l’Europe qui joue le plus mes pièces. Ça a influencé ma façon d’écrire», mentionne-t-il. L’auteur et comédien a même adapté certains textes pour faciliter la compréhension. Parfois, les responsables des acteurs entrent en contact avec lui afin d’obtenir des explications sur la mise en scène.
Luc Boulanger écrit principalement du théâtre jeunesse créé pour et par des enfants. «Il y avait un besoin. D’après moi, ce sont des textes qui correspondent à ce que vivent les jeunes», constate-t-il.
L’inspiration puisée à même les comédiens
Luc Boulanger compose deux à trois pièces par année. Il est souvent en contact avec les jeunes par le biais d’ateliers qu’il donne dans les écoles. Certaines histoires sont même inspirées du vécu d’enfants ou d’adolescents rencontrés sur son passage. L’auteur prend cependant le soin de ne pas identifier les personnes.
Sa première création date de 1996 alors qu’il s’est lancé dans l’écriture. De fil en aiguille, d’autres pièces se sont ajoutées et en 1999, il a décidé de les proposer sur Internet. «Ça a démarré automatiquement», confirme l’homme de théâtre. Il y a deux ans, il a mis en place un système de paiement en ligne.
En février dernier, le Vaniérois s’est rendu au Nunavut pour une tournée dans les écoles primaires. Il a pu ainsi donner des formations aux enfants. Il aimerait bien retourner visiter des établissements scolaires produisant l’une de ses histoires. Parmi les projets futurs, le cinéma est dans les cartons. «Mais il y a beaucoup de gens qui cognent à la porte. Sur 100 textes, cinq sont retenus et un seul est joué au cinéma», conclut-il.
Pour plus d’infos: www.theatreanimagination.com/fr/textes-a-jouer.htlm
L’Actuel, membre du Groupe Québec Hebdo