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Deux imposants objets de collection au Musée de la civilisation

Photo: Gracieuseté Groupe CNW/Musée de la civilisation

Le Musée de la civilisation a accueilli, ce matin, deux des plus imposants objets de collection jamais entrés en ses murs : un corbillard d’apparat provenant de la donation Cécile et Robert Lépine et une partie des vestiges archéologiques découverts sur la rue Sainte-Ursule en 2018. Empreintes d’une forte charge historique, ces deux pièces feront partie de la future exposition permanente sur le Québec qui ouvrira ses portes au printemps 2024.

La salle dédiée à cette exposition étant située à l’étage supérieur du bâtiment et les objets ne pouvant être déplacés via le monte-charge, l’équipe du Musée a fait appel à QSL, une entreprise spécialisée dans la manutention minutieuse de marchandises.

«Malgré les défis que représentait l’entrée de ces deux pièces exceptionnelles, nous tenions à ce qu’elles soient mises en valeur dans le cadre de notre prochaine exposition permanente sur le Québec. Jamais exposées, elles mettent en lumière des aspects intrigants et fascinants de notre histoire en plus de contribuer au développement des connaissances historiques et scientifiques grâce au travail des archéologues et des spécialistes en restauration», a commenté Stéphan La Roche, président-directeur général du musée.

Le Musée de la civilisation a accueilli, ce matin, deux des plus imposants objets de collection jamais entrés en ses murs : un corbillard d’apparat provenant de la donation Cécile et Robert Lépine et une partie des vestiges archéologiques découverts sur la rue Sainte-Ursule en 2018. Une délicate opération réglée dans les moindres détails grâce à la firme QSL et à l’équipe du Musée. Ces pièces feront partie de la future exposition permanente sur le Québec qui ouvrira ses portes au printemps 2024. (Groupe CNW/Musée de la civilisation)

Un peu d’histoire

Le corbillard d’apparat a été dessiné en 1900 par Adélard Lépine (1871-1945), ébéniste, ciseleur et dessinateur et petit-fils du fondateur de la Maison Lépine. Sa fabrication, achevée en 1901, a requis les services de six artisans québécois du 19e siècle (carrossier, charron, dessinateur, doreur, orfèvre, sculpteur).

Jusqu’en 1955, il a servi régulièrement aux funérailles de personnages publics, politiques et religieux québécois. Par la suite, son utilisation s’est fait beaucoup plus rare. L’une de ses dernières sorties fut le 8 août 1973 pour les funérailles d’État du premier ministre du Canada, l’Honorable Louis Saint-Laurent.

Les soles de bois quant à elles sont des vestiges archéologiques découverts sur la rue Sainte-Ursule en 2018 dans le contexte d’un chantier sur la rue Sainte-Ursule, à Québec. Ce sont les deux plus longues pièces qui sont entrées au Musée. L’une mesure 6,77 mètres et l’autre 7,40 mètres. Fragiles, elles demeureront à l’abri de la lumière et de la poussière en attendant leur mise en vitrine en 2024.

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