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De nouveaux objets légués au Musée de la civilisation

Le corbillard d'apparat, légué par la famille Lépine, est en cours de restauration. Photo: François Ozan

DÉCOUVERTES. Une panoplie d’objets anciens rappelant l’histoire de la société québécoise viennent d’être légués au Musée de la civilisation. 

Parmi les artefacts, on y retrouve des objets funéraires appartenant à la famille de Cécile et Robert Lépine. Ils constituent un ensemble relativement complet du patrimoine funéraire du Québec entre 1845 et 1975, notamment du matériel d’embaumement, des éléments nécessaires pour l’exposition des corps à domicile, des corbillards, des vêtements d’équipage, des attelages, des harnais et accessoires pour chevaux.

«Les objets du patrimoine funéraire de la Maison Lépine ont été transmis d’une génération à une autre depuis 1845, confie Estelle Lépine, membre de la famille. Ils ne sont pas seulement témoin de l’évolution des pratiques rituelles de la plus ancienne maison funéraire de la Capitale-Nationale, mais ils reflètent aussi les avancées industrielles qu’a connues tout le Québec sur plus d’un siècle. Chaque objet est documenté et ancré dans notre histoire.»

Objets de Lauberivière

Des objets de l’organisme Lauberivière, qui témoignent de l’intégration de l’histoire de gens en situation d’itinérance à Québec, ont aussi été légués. Mentionnons entre autres un cendrier sur pied, des chaises, un lit métallique, un panier d’épicerie, un numéro de chambre et un téléphone.

«Les objets rendent compte des milieux de vie, du quotidien, du travail, des savoirs et des accomplissements des occupants du territoire québécois.»

– Stéphan La Roche, président-directeur général du Musée

Les collections muséales seront également enrichies des statues de cire du Musée Grévin de Montréal de Robert Charlebois, Mado Lamotte, Marie-Mai, Dominique Michel, Ginette Reno, Guylaine Tremblay, Gilles Vigneault, René Lévesque et Chantal Petitclerc.

Symboles de la société

Année après année, des objets et des documents intègrent les collections afin qu’elles demeurent une référence pour comprendre l’histoire. «Ils rendent compte des milieux de vie, du quotidien, du travail, des savoirs et savoir-faire, des loisirs, des aspirations, des accomplissements et des relations au monde des occupants du territoire québécois», s’est exprimé Stéphan La Roche, président-directeur général du Musée lors de leur dévoilement.

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