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La bande dessinée, une catégorie à part

Des extraits du travail de Line Arsenault. Photo: (Esquisses gracieuseté - Line Arsenault)

À l’instar de nombre d’événements culturels, le Festival Québec BD a vu son événement annuel annulé pour cause de pandémie. Malgré tout, l’industrie du livre a connu un succès inespéré attribuable au contexte pandémique. La fermeture des lieux de spectacle et de diffusion culturelle a en effet forcé la population à se divertir autrement et quoi de mieux que les livres pour amener la culture chez soi?

Pour Thomas-Louis Côté, directeur de Québec BD, le milieu se porte bien mais reste difficile financièrement pour ceux qui décident d’y faire carrière. Sur les 200 auteurs professionnel et semi-professionnels du Québec, il indique que «la plupart ont la BD comme passion principale, qui devient un à-côté».

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De l’écriture au dessin

Les auteurs de bande dessinée ne sont pas facilement définissables. Il peuvent autant faire de la BD pour les magazines, les journaux, faire des albums… «C’est un métier assez complexe. Tu peux être un auteur qui ne fait que du scénario ou un auteur qui ne fait que du dessin», explique M. Côté. Pour lui, même si la BD est un des secteurs du livre qui se porte le mieux, l’un des problèmes actuels réside dans le fait que la BD se prête mal au numérique. «Entre autres à cause du format. Également, les lecteurs de bande dessinée sont une clientèle qui aime avoir l’objet entre les mains», explique-t-il.

Des extraits du travail de Philippe Girard.

Catégorie générale

La bande dessinée est une catégorie très générale, qui regroupe autant le manga que le roman graphique. À la question, quelle est la différence entre un roman graphique et une bande dessinée? Thomas-Louis Côté répond: «le roman graphique est une bande dessinée, avec une histoire continue». Pour lui, il s’agit d’un terme qui peut être mélangeant pour le public. «Ça fait sérieux de dire qu’on a fait un roman graphique», avance le directeur général. Si l’expression peut faire un peu snob, M. Côté avance que son utilisation s’explique peut-être pour ceux qui veulent se différencier du public jeunesse.

Même si le Festival Québec BD a été annulé cette année pour cause de Covid-19 et que le rythme des parutions a été ralenti, Thomas-Louis Côté se réjouit de la proactivité des maisons d’édition et prépare déjà son prochain festival, dont la formule reste à peaufiner.

 

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