Un voyage à travers la passion de Rachel Boisvert
Celle qui a son propre rituel avant de peindre une toile, qui ouvre une bouteille de vin en écoutant un spectacle «live» et qui prend un bain avant de se mettre à l’œuvre en plein milieu de la nuit, se nomme Rachel Boisvert, artiste peintre de Saint-Augustin.
Originaire de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, mais ayant vécu à Trois-Rivières, Montréal, Baie-Saint-Paul et maintenant installée pour de bon avec sa petite Laurence, à Saint-Augustin, Rachel Boisvert tente de vivre de sa plus grande passion, la peinture. Malgré tout l’intérêt que les Québécois portent à l’art, il n’est pas facile de vivre uniquement de celui-ci, surtout pas pour une mère monoparentale. Cette passion, elle l’a dans les yeux et surtout dans le cœur, depuis l’âge de 15 ans.
Ayant eu un passé assez difficile, la jeune artiste de 32 ans participe à plusieurs symposiums tout au long de l’année, pour arriver à se faire connaître. Malgré tout, elle doit occuper un poste à temps plein dans le domaine de la restauration afin de subvenir aux besoins de sa famille. «Le bouche-à-oreille, c’est la clé», a-t-elle lancé lors d’une entrevue avec Québec Hebdo. Cette jeune femme très humaniste adore entrer en contact avec le public afin d’expliquer ce qu’elle fait, du mieux qu’elle le peut.
Son art
Elle utilise depuis très longtemps la peinture à l’huile à l’aide d’un couteau à peindre et de l’empattement avec mortier afin de créer un relief sur ses toiles, ce qui donne un style jeune, vif, contemporain et coloré à ses oeuvres. Les fleurs, l’abstrait et les bateaux sont à l’honneur dans tout ce qu’elle crée.
Son oncle, André Pleau, artiste-peintre reconnu dans le milieu, est un modèle pour cette jeune artiste. Grâce à lui, elle a pu participer à plusieurs symposiums très renommés pour ainsi faire connaître son propre style.
Du rêve…à la réalité
La Galerie d’art, elle y pense bien évidemment comme beaucoup d’artistes du Québec. Après avoir exposé pendant un an dans la région de Charlevoix, à Baie-St-Paul, elle a dû y renoncer après une séparation. De retour à Québec depuis cinq ans, elle tente de créer, tout en prenant soin de sa petite fille. Un jour, elle projette de vivre de ce qui la passionne, et de s’acheter une belle maison de campagne en compagnie de son nouvel amoureux qui l’appuie dans l’accomplissement de son plus grand rêve. «Il n’y a pas grand-chose qui m’empêcherait de réaliser ce rêve que je traîne avec moi depuis très longtemps», conclut-elle avec le sourire aux lèvres et un pinceau à la main.
Pour voir les nouvelles toiles de Rachel Boisvert et pour savoir où elle sera cet été, visitez le http://espace.canoe.ca/rachelboisvert